• http://www.yellobook.cm/admin/uploads/LAmant_-_Marguerite_Duras.pdf

    L'Amant, de Duras, en Pdf ; augmenter la taille à 200% pour une meilleure lisibilté (onglet en bas au centre : " + - automatic."

     


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  • Pantalon et Pyjama : les excellents cours du professeur MU

                                 

     Raphaël Koschig est vidéaste et créateur de la chaîne YouTube culturelle « Code MU ». À travers ses vidéos, il nous fait découvrir l’histoire insolite de mots et d’expressions de la langue française.

     

                               


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  • Les Essais- Lecture cursive : morceaux choisis

     

    Le Projet :

    • observations sur le monde et son époque
    • rendre hommage aux personnes qui l'ont marqué ( comme son ami La Boétie ) en mettant en avant les mêmes idées qui leur tenaient à cœur.
    • démarche d'introspection sous l'effet de ses préoccupations, comme l'intolérance religieuse qui déchirera la France.

    Cette démarche le conduira à l'autoportrait.

    Edition de Référence : Bibliolycée- Classiques Hachette- chapitres intégraux en version "bilingue"

    L'Essai comme autoportrait :

    - au lecteur, p.9 : 

    • quel pacte de lecture Montaigne établit-t-il avec son lecteur?
    • quels buts assigne-t-il à son ouvrage?

    - de l'oisiveté, p.11 à 15 :

    • quel reproche Montaigne formule-t-il contre l'oisiveté ? 
    • comment comprenez-vous la maxime (l.20) : "L'âme qui n'a point de but fixé, elle se perd : car, comme on dit, ce n'est n'être en aucun lieu que d'être partout.

    - Par des moyens divers on arrive à pareille fin, p.35 à 44 :

    • par quels moyens totalement opposés peut-on amollir le cœur des gens qu'on a irrités et qui nous tiennent en leurs mains?
    • quels sont les cinq exemples que donne Montaigne pour illustrer son propos? A quel domaine appartiennent-ils?
    • quelle réflexion Montaigne mène-t-il ensuite sur le pitié et la mansuétude? Bien qu'il y soit facilement sujet, pourquoi estime-t-il ces sentiments négatifs?
    • pourquoi l'exemple d'Alexandre contredit-il sa thèse antérieure?
    • quelle conclusion en tire-t-il sur l'être humain en général?

    - De l'institution des enfants, I-26, p.59 à 163 :

    • le chapitre sur l'éducation des enfants dont nous présentons un extrait au baccalauréat est ici reproduit en son entier : cherchez les principes défendus par Montaigne, listez-les en repérant les pages pour que nous y revenions ensemble en classe.

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  • Un blog : pour quoi faire?

     

    L'objectif de ce blog est d'apporter un complément  aux cours et une aide au travaux effectués en classe ou à la maison.

    Il est destiné aussi bien aux élèves qui désirent aller plus loin, approfondir leurs connaissances ou découvrir de nouveaux centres d'intérêt grâce à des liens vers la littérature et le cinéma, qu'aux élèves recherchant une aide à la lecture ou aux devoirs.

    Il peut également permettre d'effectuer des préparations à l'étude de certaines œuvres et de pratiquer "la classe inversée" à l'aide de diaporamas ou vidéos qui facilitent l'apprentissage en autonomie.

    Enfin, il est un précieux "aide-mémoire" pour les élèves distraits ou mal organisés qui égarent leur fiches de méthodologie ou qui perdent certaines informations en classe lors de bavardages ou de rêveries passagères.

    La page d'accueil me permet de "dialoguer" avec vous, de vous rappeler certaines tâches à effectuer, le calendrier des contrôles, des sorties, des conseils de classe ou autres événements liés à la vie du lycée.  Elle est aussi un support utile pour attirer votre attention sur des thèmes d'actualité en relation avec votre apprentissage et votre formation de citoyen, ou vous signaler la publication d'un nouvel article dans l'une des rubriques.

    Le module Paroles d'élèves vous propose des réalisations d'élèves qui peuvent vous servir de modèle, vous guider ou vous inspirer. Il a aussi pour but de mettre en valeur vos talents et vos réussites.

    L'ergonomie de ce blog vise à vous faciliter l'entrée dans les différents modules. Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas!


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  •  Site interactif ludique pour tous les passionnés de cinéma.

    http://upopi.ciclic.fr/

    http://lettres.ac-dijon.fr/spip.php?article996

    UPoPi, acronyme pour « université populaire des images », est un site
    d’éducation artistique, composé à la fois d’un webmagazine mensuel
    et d’une plateforme pédagogique interactive ludique, structurée selon 4
    grandes entrées principales : Analyser, Apprendre, Transmettre, Voir. Sont
    proposés en accès libre, autour d’un thème mensuel, des courts
    métrages, des analyses d’images, des contenus sur l’histoire et les
    métiers de l’image, un cours de cinéma interactif, ainsi que de
    nombreuses propositions pédagogiques. 


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  • C'est presque à la fin de ce long ouvrage d'introspection et de réflexion que Montaigne nous offre avec conviction sa conception de la sagesse.

    De L'expérience

    Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors ; voire et quand je me promène solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des occurrences étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude et à moi. Nature a  maternellement observé cela, que les actions qu’elle nous a enjointes pour notre besoin nous fussent aussi voluptueuses, et nous y convie non seulement par la raison, mais aussi par l’appétit : c’est injustice de corrompre ses règles. Quand je vois et César et Alexandre (1) , au plus épais de sa grande besogne, jouir si pleinement des plaisirs naturels, et par conséquent nécessaires et justes, je ne dis pas que ce soit relâcher son âme, je dis que c’est la roidir (2), soumettant par vigueur de courage à l’usage de la vie ordinaire ces violentes occupations et laborieuses pensées. Sages, s’ils eussent cru que c’était là leur ordinaire vacation (3) , celle-ci l’extraordinaire. Nous sommes de grands fols : « Il a passé sa vie en oisiveté, disons-nous ; Je n’ai rien fait d’aujourd’hui. - Quoi ! avez-vous pas vécu ? C’est non seulement la fondamentale, mais la plus illustre de vos occupations. - Si on m’eût mis au propre des grands maniements, j’eusse montré ce que je savais faire. - Avez-vous su méditer et manier votre vie ? vous avez fait la plus grande besogne de toutes. » Pour se montrer et exploiter, nature n’a que faire de fortune (4)  ; elle se montre également en tous étages, et derrière, comme sans rideau. Composer nos mœurs est notre office, non pas composer des livres, et gagner, non pas des batailles et des provinces, mais l’ordre et tranquillité à notre conduite. Notre grand et glorieux chef d’œuvre, c’est vivre à propos.

    1 Célèbres conquérants de l’antiquité.

    2 Raidir.

    3 Occupation.

    4 Destinée

     

    Dans le chapitre qui se penche sur la vanté humaine, Montaigne nous fait part de sa conception du voyage. Sa façon de visiter les contrées étrangères obéit aux mêmes principes que sa manière de penser : loin des sentiers tracés et des idées préconçues, à la recherche de ce qui est nouveau, différent.

     

    De la vanité

    Moi, qui le plus souvent voyage pour mon plaisir, ne me guide pas si mal. S’il fait laid à droite, je prends gauche : si je me trouve mal propre à monter à cheval, je m’arrête. Et faisant ainsi, je ne vois à la vérité rien qui ne soit aussi plaisant et commode que ma raison. Il est vrai que je trouve la superfluité toujours superflue, et remarque l’empêchement (1)  en la délicatesse (2) même et en l’abondance. Ai-je laissé quelque chose à voir derrière moi ? J’y retourne : c’est toujours mon chemin. Je ne trace aucune ligne certaine, ni droite ni courbe. Ne trouvé-je point, où je vais, ce qu’on m’avait dit ? Comme il advient souvent que les jugements d’autrui ne s’accordent pas aux miens, et les ai trouvés plus souvent faux, je ne plains (3)  pas ma peine : j’ai appris que ce qu’on disait n’y est point. J’ai la complexion du corps libre (4) , et le goût commun autant qu’homme du (5) monde. La diversité des façons (6) d’une nation à autre ne me touche que par le plaisir de la variété. Chaque usage a sa raison. Soient des assiettes d’étain, de bois, de terre, bouilli ou rôti, beurre ou huile de noix ou d’olive, chaud ou froid, tout m’est un : et si un, que vieillissant, j’accuse cette généreuse faculté et aurais besoin que la délicatesse et le choix arrêtât l’indiscrétion (7)  de mon appétit et parfois soulageât mon estomac. Quand j’ai été ailleurs qu’en France, et que, pour me faire courtoisie, on m’a demandé si je voulais être servi à la française, je m’en suis moqué et me suis toujours jeté aux tables les plus épaisses d’étrangers. J’ai honte de voir nos hommes enivrés de cette sotte humeur de s’effaroucher des formes (8)  contraires aux leurs : il leur semble être hors de leur élément quand ils sont hors de leur village. Où qu’ils aillent, ils se tiennent à leurs façons et abominent les étrangères. Retrouvent-ils un compatriote en Hongrie, ils festoient cette aventure : les voilà à se rallier et à se recoudre ensemble, à condamner tant de mœurs barbares qu’ils voient. Pourquoi non barbares, puisqu’elles ne sont françaises ? Encore sont-ce les plus habiles qui les ont reconnues, pour en médire. La plupart ne prennent l’aller que pour le venir (9) . Ils voyagent couverts et resserrés d’une prudence taciturne et incommunicable, se défendant de la contagion d’un air inconnu. Ce que je dis de ceux-là me ramentoit (10), en chose semblable, ce que j’ai parfois aperçu en aucuns de nos jeunes courtisans. Ils ne tiennent qu’aux hommes de leur sorte, nous regardant comme gens de l’autre monde, avec dédain ou pitié. Ôtez-leur les entretiens des mystères de la cour, ils sont hors de leur gibier (11), aussi neufs (12) pour nous et malhabiles comme nous sommes à eux. On dit bien vrai qu’un honnête homme c’est un homme mêlé. Au rebours, je pérégrine (13) très saoul (14) de nos façons, non pour chercher des Gascons en Sicile (j’en ai assez laissé au logis) : je cherche des Grecs plutôt, et des Persans : j’accointe (15) ceux-là, je les considère (16) : c’est là où je me prête et où je m’emploie. Et qui plus est, il me semble que je n’ai rencontré guère de manières qui ne vaillent les nôtres. Je couche de peu (17), car à peine ai-je perdu mes girouettes de vue.

    - 1 Embarras -2 Raffinement  -3 Regrette  -4 Celui qui n’est pas lié par des goûts particuliers  -5 Au - 6 Usage  -7 Manque de retenue, intempérance  -8 Manières d’agir -9 Ne partent que pour revenir - 10 Me rappelaient  -11 Perdus  -12 Novices, débutants  -13 Je voyage -14 Las  -15 J’aborde, je fréquente  -16 Je m’intéresse à eux  -17 Je m’avance peu 

      A partir de l'étymologie des mots "barbares" et " sauvage", Montaigne mène une réflexion sur la signification de ces termes et sur le rapport que les européens entretiennent avec les notions de nature et de culture. Il en déduit que les "barbares", les "sauvages", ne sont pas ceux que l'on croit.

    Des Cannibales

     

     “Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté : sinon que chacun appelle barbarie, ce qui n'est pas de son usage. Comme de vrai nous n'avons autre mire de la vérité, et de la raison, que l'exemple et idée des opinions et usages du pays où nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, parfait et accomply usage de toutes choses. Ils sont sauvages de mêmes, que nous appellons sauvages les fruicts, que nature de soy et de son progrez ordinaire a produicts : là où à la verité ce sont ceux que nous avons alterez par nostre artifice, et destournez de l'ordre commun, que nous devrions appeller plustost sauvages. En ceux là sont vives et vigoureuses, les vraies, et plus utiles et naturelles, vertus et proprietez ; lesquelles nous avons abâtardies en ceux-ci, les accommodant au plaisir de notre goût corrompu. Et si pourtant la saveur même et délicatesse se trouve à notre goût même excellente à l'envi des nôtres, en divers fruits de ces contrées là, sans culture : ce n'est pas raison que l'art gagne le point d'honneur sur notre grande et puissante mère Nature. Nous avons tant rechargé la beauté et richesse de ses ouvrages par nos inventions, que nous l'avons du tout étouffée. Si est-ce que par tout où sa pureté reluit, elle fait une merveilleuse honte à nos vaines et frivoles entreprises.

    Tous nos efforts ne peuvent seulement arriver à representer le nid du moindre oyselet, sa contexture, sa beauté, et l'utilité de son usage : non pas la tissure de la chetive araignée. Toutes choses, dit Platon, sont produites ou par la nature, ou par la fortune, ou par l'art. Les plus grandes et plus belles par l'une ou l'autre des deux premieres : les moindres et imparfaictes par la derniere.

    Ces nations me semblent donc ainsi barbares, pour avoir receu fort peu de façon de l'esprit humain, et estre encore fort voisines de leur naifveté originelle. Les loix naturelles leur commandent encores, fort peu abbastardies par les nostres : Mais c'est en telle pureté, qu'il me prend quelque fois desplaisir, dequoy la cognoissance n'en soit venuë plustost, du temps qu'il y avoit des hommes qui en eussent sçeu mieux juger que nous.”

    Montaigne Livre 1, chapitre 31 « Des cannibales » Les Essais


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  •     La nouvelle à chute impose deux lectures : une première découverte du texte, au cours de laquelle on se laisse emmener par l'intrigue, toujours brève, concentrée donc puissante, jusqu'à parvenir au terme du récit où le plaisir est toujours là mais variable : soit, le lecteur est parvenu à anticiper la fin et il éprouve une grande satisfaction à voir son hypothèse se confirmer ( "élémentaire mon cher Watson"), soit il est agréablement surpris par une chute originale que l'auteur lui a "concocté" avec astuce (Et nous avons envie de dire, comme M. Jourdain :"Ah! Comme cela est beau!").

        La deuxième lecture réserve une troisième sorte de plaisir : découvrir les fils de l'illusionniste, partir à la recherche de tous les indices que le narrateur a placés sur notre chemin, pour mieux nous guider ou au contraire nous égarer. On participe au plaisir de l'écriture, comme si la nouvelle se créait une deuxième fois sous nos yeux.

       Voici quelques nouvelles très courtes, fantastiques ou de science-fiction, écrites par des élèves de seconde ( années antérieures), qui pourront vous servir de modèles ou vous inspirer.

    Bonne lecture!

    Productions d'élèves : nouvelle à chute.

     

    Productions d'élèves : nouvelle à chute.

     

    Productions d'élèves : nouvelle à chute.

     

    Productions d'élèves : nouvelle à chute.

     

    Productions d'élèves : nouvelle à chute.

     

    Productions d'élèves : nouvelle à chute.


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