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Par vpalma le 25 Avril 2015 à 11:23
Vendredi 24 Avril 2015/ 14h30
Théâtre de Beaune : 1ère L et 1ère S3
Quand le Cid légendaire ...
Quand le Cid Hollywoodien...
Devient ...
EL CID !
Agence de Voyages Imaginaires/ Cie Philippe Car
Exploratrice des grands textes classiques, L'Agence de Voyages Imaginaires monte à l'assaut du Cid. Avec leur douce folie, Philippe Car et Yves Fravéga ont plongé dans les alexandrins de Corneille et resserré l'action autour des amours contrariées de Chimène et Rodrigue. Nourri d'un périple nomade sur les routes d'Espagne et du Maroc, leur Cid est gorgé de couleurs vives, d'un suspens digne d'Hitchcock et de dinguerie façon Tarantino.
Glissant d'un rôle à l'autre avec aisance, s'interrogeant au passage -avec quelle drôlerie- sur la légitimité de la vengeance, les cinq comédiens-musiciens dynamitent le chef-d'oeuvre sans le dénaturer. Mieux, ils lui restituent sa vérité première de tragi-comédie. Dans cette vision totalement décalée et survoltée, les répliques claquent magnifiquement, comme autant d'oriflammes d'un Cid enthousiasmant.
LA PRESSE EN PARLE
Une performance euphorisante. Un univers théâtral à découvrir sans tarder ! Télérama
Toute la force et la singularité de la mise en scène de Philippe Car reposent sur sa savante et fine façon d'exciter tout à la fois les neurones et les zygomatiques du spectateur. L'Humanité
Le théâtre foisonnant et généreux de l'Agence ramène l'énergie des pays traversés entre les quatre murs de la salle ou sous la toile du chapiteau. - Mouvement
Le public est conquis. Il applaudit en choeur cette résurrection de la pièce de Corneille. A ne pas manquer ! lemonde.frOn a l'impression d'avoir vu un vrai rêve de gamin remuant, et l'on a de nouveau 10 ans. La Provence
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Par vpalma le 14 Avril 2015 à 19:20
1. Qu'est-ce que le Pataouète?
http://www.librairie-pied-noir.com/content/9-pataouete
http://www.bainsromains.com/PagesSensations/Pataouete.html
2. "La Parodie du Cid" d'Edmond Brua :
Acte I- Scène 5
Dodièze, l'espadrille à la main; Roro.
DODIEZE
Ô Roro, ti'as pas peur?
RORO
Si ça s'rait pas mon père,
Qu'est-c'que j'y réponds pas!
DODIEZE
Qué gentil carattère!
Ça fait plaisir de oir comme y prend la rabbia.
Çuilà, c'est tout craché la photo à papa.
Dès, c'est moi ou c'est toi que j'me ois dans la glace?
Allez, va, viens, mon fils, viens me laver la face,
Viens me manger!
RORO
De quoi?
DODIEZE
Me ...venger d'un macro
Qu'à l'honneur de nous aut' y vient d'faire un accroc.
D'un bon coup de soufflet y m'a donné le compte.
Si je me retiens pas, ay! comm' ça l'oeil j'y monte!
Tâche moyen de oir ousqu'y s'est ensauvé ;
Mâ entention, fais gaffe, il a rien du cavé ;
C'est...
RORO
Allez, disez-le !
DODIEZE
C'est le père à Chipette.
RORO
Le...
DODIEZE
Basta! Je connais ça que ti'as dans la tête.
( Il lui tend son espadrille.)
Mâ comme y dit Fernand, le de'oir avant tout !
Va, cours, vole, assassine et bouffes-y... le mou!
( Exit Dodièze)
Scène 6
RORO, l'espadrille à la main.
Traversé jusqu'à l'os du cœur,
L'amour y me retient, le de'oir y m'appelle !
La querelle à papa faut qu' j'en fais ma querelle
Pour un p'tit coup d'soufflet qu'y s'a pris par erreur !
Atso ! C'est rigolo comm' la vie elle est triste!
Je viens antitoutiste !
Moi et Chipette on était fiancés,
Michquine et michquinette !
Allez! Mon père y s'a fait renfoncer.
Et l'enfonceur, c'est le père à Chipette !
Eh ben ! ti'es dans de jolis draps !
Ouais, l'honneur il est propre et l'amour elle est fraîche !
Ça qu'y veut çuilà, oilà qu'l'aute y l'empêche ;
Un y te pousse en haut, l'aute y te tire en bas.
Méteunant, ti'as le choix : ou tu perds ta future,
Ou tu perds la fugure !
Total, c'est tout. Le sort il est jeté,
Michquine et michquinette !
Pour un gnafron, pour un père ensulté,
Faut qu'j me donne a' c le père à Chipette !
Mon père y fait bien les discours
A'c le de'oir, l'amour, l'honneur, la rigolade,
Le bras, les mains, les pieds. Ay, ay, ay ! qué salade !
Ou bien c'est la faillite, ou bien y'a plus d'amour.
Souyer, petit souyer qu'y m'a donné mon père
Pour y donner sa mère
À Gongormatz, mon futur bienfaiteur.
Michquine et michquinette !
Petit souyer, dis-moi si ti'as le cœur
Pour y donner la grand'mère à Chipette !
En tapant Gongormatz, qu'est-c'qu'y dira sa fille?
Que c'est pas des façons d'rentrer dans la famille.
Mâ, en pas le tapant, qu'est-c' qu'y dira papa?
Total, des deux côtés, et tourne et vogue et danse !
La valse y rôcommence !
Je viens jmaous. Je ois tout à l'envers.
Michquine et michquinette !
Allez, Roro, sors-toi le rivolver !
Y faut pas fair' de la peine à Chipette.
Ho ! Moi je meurs et j'ai rien fait?
Chipette y prend le deuil, dans huit jours y s'le quitte ;
Le premier calamar y marie la petite
Et mon père y reste axe a'c son coup de soufflet,
Du temps que Gongormatz...Non ! La vie elle est courte,
Ô mortéguidamourte !
Où'il est ? Où il est, ce grand lâche?...Et qui c'est?...
Aousque j'ai la tête?
Papa, michquine, y s'a fait renfoncer,
Et l'enfonceur, c'est le père à Chipette !
GLOSSAIRE DES TERMES PATAOUÈTES
Ac : syncope de "avec"
Aousque, d'aousque : où est-ce que ? D'où est-ce que?
Atso : ( napolitain cazzo : membre viril), interjection polyvalente ; dans son sens le moins fort : eh !
Axe (rester) (italien : rimanere in asso, littéralement : tomber sur le cul = rester tout étonné.
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Par vpalma le 12 Avril 2015 à 15:51
Extrait du site consacré à Edmond Brua : http://exode1962.fr/exode1962/en-savoir-plus/celebres/brua.html
Alger aux yeux de Chipette
C'est alors qu'il était jeune rédacteur à la Dépêche de Constantine, et souvent en reportage a Bône, que Brua a été fasciné par la splendeur des " histoires bônoises ", transmises d'une génération a l'autre, et par la verve de leurs protagonistes bien typés : Bagur et Salvator, amis et rivaux, aussi inséparables et éloquents qu'Achille et Patrocle, Roland et Olivier, le laitier Mikaleff, le ramasseur de chiens Galoufa et le curé maltais du quartier de la Colonne, dévot, mais ivrogne, le faux aveugle, le vrai bossu, le pétaradant sous-préfet et bien d'autres... Tous ces personnages, d'abord réels, puis mythiques, de la commedia dell'arte locale, ont connu une gloire dépassant les limites de " Bône la Coquette " (4) lorsqu'ils ont meublé les récits versifiés - en vieux français - des Fables bônoises (5) et quand le spirituel Bagur a pris la relais de Cagayous, son père spirituel.
Même les lecteurs les plus obstinément " francaouis ", les plus désespérément " patos"(6) peuvent gouter " bor blisir " (7) comme s'ils étaient kif-kif pareils à nous-zotres, dés(8), ces mets piquants car la glossaire qui enrichit opportunément les Fables bônoises leur fournit la traduction sécurisante des mots exotiques, aussi insolites qu'épicés, qui y sont employés.
Du coup, Brua, certain de ne pas errer, persévère. Diaboliquement.
Accommodant à une sauce a peu près identique (moins philippevillo-bônoise, plus algéro-oranaise, disent les connaisseurs) un chef-d'œuvre universellement connu dans nos lycées et collèges : il achève " la Parodie du Cid " tragi-comédie en 4 actes, en vers et en pataouète ". La pièce, dont une version partielle avait été montée, avant la guerre, à une kermesse des " Amis da l'Université ", est représentée, dans la capitale algérienne, pendant la guerre, précédée d'un Impromptu d'Alger qui en défend et illustre le propos.
L'auteur incarne - noblesse oblige - " Roro, c'est-à-dire Rodriguez, le fils à ce vieux-là qu'il se vend les merguez ". Robert Castel, superbe, campe Dodièze, ce père noble qui a reçu de son rival Gongormatz un soufflet (un vrai puisque la gifle ignominieuse lui est administrée par l'instrument attiseur du feu pour saucisses à la grillade), et qui appelle à la vengeance son ardent rejeton. Enfin, Hélène Miguet, élève du Conservatoire d'art dramatique, joue Chipette, fille de Gongormatz, hélas, puisqu'e1le est - situation cornélienne - amoureuse de Roro. L'infortunée passera cependant du désespoir au bonheur. En effet, M. Fernand, député de la circonscription alors en mal de réélection, finira par triompher, et par arranger tout et le reste, dans un geste royal, parce que Roro, en un combat douteux, mais épique, a dompté les morts, arbitres des scrutins.
Cette transfiguration pataouète des modèles imités - Rodrigue et Chimene, don Diégue et don Gormas - et cette transformation des Maures du Cid original en morts électoraux sont accueillies dans l'enthousiasme. Tout Alger, pour Roro, a les yeux de Chipette. Et la renommée du Roméo et de la Juliette de Bab-el-Oued passera même la Méditerranée, puisque la Parodie du " Cid " elle aussi publiée en livre peu après sa création, a été, d'autre part, applaudie à Paris, en 1968, et qu'un film, Rodriguez au pays des merguez, est sorti en 1980.Peuple harmonieux et barbare
Si la " tirade du nez " du Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand est passée à la postérité gasconne, la postérité pied-noir n'en finira jamais de " prendre ventre de rire " avec la " tirade du bras " de Brua, l'épisode ou Dodieze, passant du passé au présent, et d'un geste virilement provocateur à un geste accablé, avoue son impuissance à affronter Gongormatz :
Ce bras qu'il a tant fait le salut militaire,
Ce bras qu'il a levé les sacs de pons de terre (9),
Ce bras qu'il a gagné à tant de baroufas (10)
Ce bras, ce bras d'honneur oila qu'il fait : tchouffa (11) !
(4) Si coquette que " le cimetière da Bône envie de mourir il te donne ".
(5) Publiées aux Editions Carbonel, Alger, 1938, avec des illustrations adéquates et pétillantes du dessinateur Brouty.
(6) En espagnol : canards; en pataouète : Français da France.
(7) Avec plaisir.
(8) Dis !
(9) Pommes de terre.
(10) Batailles spectaculaires.
(11) Désastre, débandade, fiasco.
2 commentaires -
Par vpalma le 11 Avril 2015 à 17:37
1. La parodie :
- Sketch des Inconnus imaginant une audition du Cid
- chanson burlesque du fantaisiste Georgius
-
Parlé :}
Ah ah, si Corneille entendait ça !
Ah, la drôle d'histoire que je vais chanter là !
Au petit village de Santa Madonna
Habitait Rodrigue
Un brave et beau zigue
Qui avait du poil sur l'estomac
Son père qui était un roublard, et comment !
Qu'aimait pas s' biler, qu'était un peu fainéant
Avait la manière
De tout lui faire faire
En le prenant par les sentiments
- Rodrigue, as-tu du cœur ?
- Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure !
- Ah bon ? Alors va me chercher un paquet d' cigarettes
Balaye le garage, gonfle ma bicyclette
Rodrigue, as-tu du cœur ?
- Je t'en supplie, papa, ne doute pas d' mon honneur !
- Bravo, mon cher enfant, j'aime ta dignité
Alors, cire mes chaussures et fais-les bien briller
Olé !
À la grande ville, tous les dimanches matin
Ils s'en vont tous deux pour se distraire un brin
C'est le beau Rodrigue
Qui est l' fils prodigue
Le père avare n'a pas un rotin
Pour se taper la cloche ils entrent bientôt
À l'Hostellerie du Canard aux Pruneaux
Le papa commande
Une grosse limande
Et s'écrie devant le plat bien chaud
- Rodrigue, as-tu du cœur ?
- Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure !
- Très bien. Alors coupe le poisson qui est dans mon assiette
Donne-moi les filets et mange les arêtes
Rodrigue, as-tu du cœur ?
- Papa, je t'en supplie, ne doute pas d' mon honneur !
- Bravo, mon cher enfant, t'es noble comme un lion
Alors, appelle la bonne et règle l'addition
C'est bon !
Le père adorait les courses de taureaux
Il entre aux arènes avec son grand Roro
Le combat fait rage
C'est un vrai carnage
Jamais on n' vit plus méchant taureau
Il a déjà tué quatorze picadors
Six banderillos et le toréador
Une panique immense
Secoue l'assistance
Le papa s' lève et remet ça encore
- Rodrigue, as-tu du cœur ?
- Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure !
- Parfait ! Alors, cours au taureau qui prend cet air bravache
Et dis-lui de ma part que c'est une vieille vache
Rodrigue, as-tu du cœur ?
- Oh oui, papa, j'en ai, j' vais te l' prouver sur l'heure
Car je viens de comprendre que tu étais cinglé
Je vais t' faire interner
À l'asile d'aliénés
{Parlé :}
Allez, à la douche !
- Le Cid Campeador de Georges Fourrest
Le palais de Gormaz, comte et gobernador,
Est en deuil : pour jamais dort couché sous la pierre
L'hidalgo dont le sang a rougi la rapière
de Rodrigue appelé le Cid Campeador.
Le soir tombe. Invoquant les deux saints Paul et Pierre
Chimène, en voiles noirs, s’accoude au mirador
Et ses yeux dont les pleurs ont brûlé la paupière
Regardent, sans rien voir, mourir le soleil d’or..
Mais un éclair, soudain, fulgure en sa prunelle :
Sur la plaza Rodrigue est debout devant elle !
Impassible et hautain, drapé dans sa capa,
Le héros meurtrier à pas lents se promène :
" Dieu ! " soupire à part soi la plaintive Chimène,
" Qu’il est joli garçon l’assassin de Papa ! "2. Le Pastiche :
Corneille (1606-1684) pastiché par Racine, Boileau et Furetière,Chapelain décoiffé (1664)
« O rage ! ô désespoir ! ô Perruque m'amie !
« N'as-tu donc tant duré que pour cette infamie ?
« N'as-tu trompé l'espoir de tant de perruquiers
« Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
« Nouvelle pension fatale à ma calotte !
« Précipice élevé qui te jette en la crotte !
« Crüel ressouvenir de tes honneurs passez,
« Services de vingt-ans en un jour effacez !
« Faut-il de ton vieux poil voir triompher la Serre ?
« Ou te mettre crottée, ou te laisser à terre ?
« La Serre, sois d'un roi maintenant regalé,
« Ce haut rang n'admet pas un Poëte pelé ;
« Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne,
« Malgré mes masles vers m'en a sçeu rendre indigne.
« Et toi de mes travaux glorieux instrument,
« Mais d'un esprit de glace inutile ornement,
« Plume jadis vantée, et qui dans cette offense
« M'as servi de parade et non pas de défense,
« Va, quitte désormais le dernier des humains,
« Passe pour me vanger en de meilleures mains.
« Si Cassaigne a du cœur, et s'il est mon ouvrage,
« Voici l'occasion de montrer son courage ;
« Son esprit est le mien, et le mortel affront
« Qui tombe sur mon chef rejaillit sur son front. »
3. Adaptation en images :
- planches de l'adaptation du Cid en bande dessinée par Oliv' et Jean-Louis Mennetrier
Cliquez sur l'image afin de l'ouvrir dans son format original et faciliter la lecture des bulles.
- Extraits du film d'Anthony Mann avec Charlton Heston et Sophia Loren
- Extrait de la série d'animé hispano-japonaise :Rody le petit Cid diffusée en 1982 par TF1 et en 1988 sur M6
- Captation de la mise en scène de Thomas le Douarec, rendue flamboyante par le jeu des danses et de la musique flamenco.
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Par vpalma le 11 Avril 2015 à 17:19
L'intrigue :
Dans l'Espagne du XIe siècle, à Séville, Rodrigue et Chimène, deux jeunes gens de sang noble et appartenant à de grandes familles proches du roi, sont épris l'un de l'autre. Ils doivent s'unir mais une question d'honneur, haut principe inhérent à leur caste, vient bouleverser leurs projets. Don Gomès, père de Chimène, indigné et jaloux de ne pas avoir été choisi comme précepteur du jeune prince, gifle son rival, le vieux Don Diègue, lors d'une discussion très animée. Celui-ci, humilié mais trop âgé pour se battre en duel, demande à son fils Rodrigue de laver l'offense. Rodrigue est alors placé face à un dilemme : venger l'honneur de son père et, en tuant Don Gomès, perdre sa bien aimée. Ou refuser le duel mais abandonner son père outragé, perdre son estime, sa propre estime...et celle de Chimène. L'Infante, amoureuse de Rodrigue en secret, espère que ce litige éloignera les deux amants l'un de l'autre.
Rodrigue choisit l'honneur. Ayant vaincu son adversaire, il tente néanmoins de revoir Chimène pour la supplier de le comprendre et de lui pardonner. Il lui offre sa vie. Chimène réclame vengeance auprès du roi, repousse les avances de Don Sanche mais laisse finalement entendre à Rodrigue qu'elle "ne le hait point".
Mais les Maures attaquent la ville. Rodrigue repousse l'ennemi et sauve le royaume d'une invasion. Vainqueur, il devient un héros célébré dans tout le pays. Son combat victorieux lui confère, de la part des maures qui reconnaissent sa grande valeur, le surnom de "El Cid".
Cet immense service rendu à la couronne, cette renommée glorieuse inciteront-ils Chimène à plus de clémence? La jeune fille défaille quand le roi lui fait croire que le Cid est mort suite à ses blessures. Pourtant, quand elle apprend la vérité, elle réclame à nouveau justice. Le roi de Castille accepte alors que Don Sanche soit son "champion" et qu'il se batte en duel avec Rodrigue.
Qui triomphera?
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Par vpalma le 11 Avril 2015 à 17:18
Un héros, deux auteurs.
L'auteur :
- Rédigez sa bio-bibliographie : Nom, date de naissance et de décès- Oeuvre principales.
Les Sources :
- Que signifie le titre :"Le Cid"?
- Qui est Rodrigo Diaz de Vivar? (Nom francisé : Rodrigue de Bivar). Dans quelle mesure est-il à l'origine du personnage de Corneille? Distinguez l'histoire de la légende.
- Quel auteur espagnol a , le premier, publié en 1618 une pièce intitulée Las Mocedades del Cid (Les enfances du Cid),pièce qui a inspiré Corneille?
Le Contexte :
- Quels sont les deux mouvements littéraires auxquels est associé Corneille?
- Donnez, en plus de leur nom, leurs principales caractéristiques.
- Que signifie le mot "tragi-comédie", genre attribué par Corneille à sa pièce en 1637?
- Cherchez des informations sur ce qu'on a appelé "La Querelle du Cid". Sur quoi porte-t-elle et qui en sont les protagonistes?
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