• La meilleure nouvelle de chaque classe de seconde

    2de 6 : 

    Elia, Lisa, Charline et Amélie

    La guerre est déclarée

     

    Elle prit une grande inspiration et poussa la lourde porte blindée. L'agitation intérieure ne cessa guère, bien au contraire. Le bruit était assourdissant. Les soldats, déjà en place, étaient prêts, plus que jamais. Ils allaient et venaient en tous sens. Un premier missile fut lancé. La guerre était déclarée! Sans attendre, le camp adverse riposta. Au bout de quelques secondes ce fut une pluie de projectiles, qui virevoltait de toutes parts. Elle trébucha, évita de peu une bombe colorée, faillit marcher sur une mine... Puis elle jeta un coup d’œil à ses documents qu'elle devait absolument garder intacts. Par chance, aucun n'avait été abîmé. Elle reprit sa course folle, dut se pencher et éviter plusieurs catapultes. Ce furent des cris, des pleurs, des bousculades... Une  immense tache rouge imbibant déjà le sol... L'adrénaline l'envahit, il fallait à tout prix qu'elle remporte cette bataille. La frontière était si proche..

     

     Ce périple n'était pas de tout repos. La bataille continuait, sans cesse. Puis, comme désorientée, elle s'assit. Tout à coup, elle fut prise d' un mal de tête terrible : tout tournait autour d'elle, elle ne se rendait plus compte de ce qu'il se passait dans son environnement. Alors, elle prit son courage à deux mains, elle ne pouvait pas abandonner maintenant. Elle devait se battre, pour qu'un jour peut-être le silence et le calme règnent. Pour cela, elle esquiverait les bombes explosives et toutes les attaques imprévues... Cela était un dur moment à passer, mais elle savait par dessus tout, qu'elle en sortirait plus forte, plus respectée.

     Étant persuadée de pouvoir faire terminer cette guerre incessante, elle se releva, puis elle se mit à marcher, seule, tête baissée, face au monde. Quand tout à coup elle aperçut un projectile lui arriver droit dessus, elle ne put l'éviter et cette boule de feu termina sa course sur son épaule droite. Prise d'une violente douleur par la vitesse de l'impact elle pressa sur l'endroit douloureux, retira sa main, et vit une couleur rouge sombre qui la recouvrait. Il fallait à tout prix qu'elle fasse cesser tout ces hurlements, ces pleurs, tout en protégeant les documents qu'elle devait livrer de toute urgence.

     

     Elle reprit confiance en elle, continuant son chemin tout en veillant à ne pas se faire toucher. Quand tout à coup, un énorme bruit retentit sur le terrain de combat. Terrorisée, elle s'accroupit et essaya d'avancer le plus vite possible mais des soldats, se mirent en travers de son chemin. Elle se débattit et essaya de les repousser tout en protégeant ses documents. Seulement, il était trop tard, ils avaient disparu.

     

     Elle ne sut plus comment faire : continuer ou bien récupérer les documents? Les questions tournoyèrent dans sa tête. Pourtant elle ne pouvait pas se permettre de prendre le temps de réfléchir. Il fallait faire vite. Depuis toujours elle avait été passionnée par ce travail, elle avait toujours su. Aujourd'hui elle en payait les conséquences, mais il fallait continuer. C'était une étape, rien ne pourrait lui faire baisser les bras et, de toute façon, elle n'avait plus le choix maintenant. On l'avait prévenue.  Il fallait qu'elle se reprenne et vite. Elle puisa au plus profond de ses ressources, respira très fort et repartit de plus belle. 

     

     C'était toujours avec un plus grand courage qu'elle avançait. Elle n'avait pas froid aux yeux. Quoi qu'il arrive, elle était de plus en plus déterminée à atteindre son objectif. Le but était si proche ...

     

     Un mal de tête douloureux la reprit mais rien ne l'empêcherait d'atteindre son objectif. Elle courut à toute allure, franchit des obstacles et repoussa les soldats qui obstruaient son chemin. Le front n'était plus qu'à quelques mètres seulement. Il fallait impérativement l'atteindre.

     

     La fin était proche, elle le savait. Lorsque tout à coup, la colère enfouie au plus profond d'elle monta. Une bouffée d' adrénaline.  Elle cria:"ÇA SUFFIT MAINTENANT!".

     

     

     Les élèves la regardèrent tous surpris et posèrent leur stylos, boulettes de papiers, leurs bribes de gommes et leurs pinceaux

     

    2de3

    Morgane, Bastien, Yannis, Martin

     

    Un nouveau monde

    J’ai ouvert les yeux, je ne savais pas où j’étais, je ne me souvenais plus de mon nom, mes pensées étaient confuses, mon esprit était perdu, mon âme était fracassée, mes lèvres étaient sèches, mes mains moites, mon regard vide. Je tournais ma tête à gauche puis à droite, personne ne se trouvait autour de moi, mes membres des épaules aux pieds ne bougeaient plus. J’avais pourtant essayé mais rien ne changeait, j’étais comme bloqué, paralysé par une force incontrôlable. J’avais cette impression de ne plus rien contrôler.

     J'ouvris les yeux à nouveau, quelques heures après un profond sommeil. Je sentais des petits coups dans mon dos, j'essayais de jeter un œil par-dessus mon épaule afin de découvrir ce qui provoquait ces coups. A ma grande stupéfaction je vis quelque chose qui me ressemblait, comme si j'étais face à un miroir. Je ne comprenais pas, il y a quelques heures j'avais pourtant eu l'impression d'être seul et il m'a suffi d'un léger sommeil pour avoir de la compagnie.

    Ce deuxième être était étrange car il me ressemblait à la perfection, rien ne permettait de nous distinguer, on aurait dit deux gouttes d'eau bloquées au milieu d'une bulle. Était-ce un clone, m'avait-on emprisonné ? Toutes ces questions qui perturbaient mon esprit n'avaient malheureusement pour l'instant aucune réponse. Tout à coup cet endroit se mit à bouger étrangement. On aurait cru se trouver dans un bateau que la mer percuterait sans cesse et qui serait prêt à chavirer à tout instant. Heureusement cet insupportable remous cessa et rendit ce lieu à nouveau immobile.

     

     C'est alors que j'entendis des sons lointains, des percussions, des sons aigus. Parfois je percevais des voix, à la fois agréables et envoûtantes. Je ne voyais rien; mes yeux étaient comme forcés à se refermer à chaque fois que j'essayais de les ouvrir. Quelque fois je ressentais des sensations étranges dans mon corps, mêlées de plaisir et de bonheur, comme si j’étais en contact avec de nouvelles choses tous les jours. Mes pensées étaient confuses, je ne pensais pas à l'avenir, je vivais le moment présent.

     

     J'errais, sans but précis, dans le même univers étrange, restreint, calme. Un ciel monochromatique était là depuis mon arrivée. Je m'ennuyais mais j'avais le pressentiment que quelque chose allait changer dans mon amnésie complète de mon passé. J'étais comme un prisonnier, enfermé dans une cellule depuis laquelle je ne pouvais voir le jour et d'où ma sortie était inconnue. Tristesse et espoir se mélangeaient dans ma tête formant une quiétude et une attente surprenante de découvrir la fameuse vérité.

     

     Plus le temps s'écoulait, moins j'avais de place, je me sentais de plus en plus mal. Comment allais-je faire pour sortir de là et enfin vivre au plein air. Je ne savais d'ailleurs pas si c'était possible, et je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était l'endroit où je tournais sans arrêt. Pourtant je commençais à me souvenir que dans un passé quelque peu lointain je vivais aisément. Comment se faisait-il que je me rappelle des choses très distantes de l'ancien temps tandis qu'il m'était impossible de me souvenir du passé proche. Tellement de questions se bousculaient dans ma tête. Cela me donnait la migraine. C'était un vrai cauchemar.

     

     Une chaleur étouffante me réveilla d'un songe profond. Mon cœur tremblait, j'étais comme un claustrophobe, apeuré, enfermé dans cette bulle qui me regardait agoniser à chaque instant. Je perdis complètement la raison. Je suffoquais, stressais alors je me mis à taper cette bulle de toute mes forces, tentant de me délivrer de ce poison récidiviste qui causait ma mort. Soudain, la bulle, par un fracassement singulier, céda sous la force de mes coups de pieds et descendit sous forme liquide par la paroi. Ébahi, les mots ne purent sortir, j'avais réussi !

     

     Enfin presque réussi car une personne totalement revêtue de blanc me tenait sans que je ne puisse bouger. En réalité j'avais l'impression que ce n’était pas moi qui m’étais sorti de ce pétrin mais que c’était cet homme qui m'en avait extirpé. Était-ce mon agresseur, celui qui m'avait emprisonné durant de longs mois dans cette bulle ? Et d'ailleurs où était mon clone ? Que lui était-il arrivé ? C'est alors que l'homme qui me tenait me donna à l'une de ses complices et tira de l'endroit d’où je venais mon double qui semblait lui aussi perdu. La situation était tellement incompréhensible et terrifiante que nous nous mîmes à pleurer.

     

    Notre agresseur se retourna alors vers une personne allongée sur un lit et lui dit:" Bravo Madame, ce sont deux beaux jumeaux"

     

     

     


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  • Ménager Julien et Loubet Hugo (mai 2015)

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  •     La nouvelle à chute impose deux lectures : une première découverte du texte, au cours de laquelle on se laisse emmener par l'intrigue, toujours brève, concentrée donc puissante, jusqu'à parvenir au terme du récit où le plaisir est toujours là mais variable : soit, le lecteur est parvenu à anticiper la fin et il éprouve une grande satisfaction à voir son hypothèse se confirmer ( "élémentaire mon cher Watson"), soit il est agréablement surpris par une chute originale que l'auteur lui a "concocté" avec astuce (Et nous avons envie de dire, comme M. Jourdain :"Ah! Comme cela est beau!").

        La deuxième lecture réserve une troisième sorte de plaisir : découvrir les fils de l'illusionniste, partir à la recherche de tous les indices que le narrateur a placés sur notre chemin, pour mieux nous guider ou au contraire nous égarer. On participe au plaisir de l'écriture, comme si la nouvelle se créait une deuxième fois sous nos yeux.

       Voici quelques nouvelles très courtes, fantastiques ou de science-fiction, écrites par des élèves de seconde ( années antérieures), qui pourront vous servir de modèles ou vous inspirer.

    Bonne lecture!

    Productions d'élèves : nouvelle à chute.

     

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