•  Un roman contemporain  :  Au choix 

    Lectures analytiques et cursives

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    • El Dorado, de Laurent Gaudé : À Catane, le commandant Salvatore Piracci travaille à la surveillance des frontières maritimes. Il sillonne la mer, de la Sicile à la petite île de Lampedusa, pour intercepter les bateaux chargés d'émigrés clandestins. Un jour, c'est justement une survivante de l'un de ces bateaux de la mort qui aborde le commandant, et cette rencontre va bouleverser sa vie.
      Ce roman de l'exil et de l'espoir illustre le destin de ceux qui iront, quoi qu'il arrive, au bout de leurs forces, tant il est vrai que "les hommes ne sont beaux que des décisions qu'ils prennent".
    • Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee : Véritable coup de cœur ! Livre culte, le roman le plus lu aux Etats-Unis après la Bible, best-seller et long-seller à sa sortie. Un phénomène comparable à L'Attrape-Cœurs  de Salinger. "Ce livre est magique. D'une tendresse, d'un humour, d'une mélancolie sans pareils" (Nouvel Observateur). "L'un des plus beaux livres jamais écrits" (Femina). Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche; Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la "court story" américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pultitzer en 1961, Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.
    • La mort du roi Tsongor , Laurent Gaudé : Au cœur d'une Afrique ancestrale, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d'un empire immense, s'apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c'est Troie assiégée, c'est Thèbes livrée à la haine. Le roi s'éteint mais ne peut reposer en paix dans sa cité dévastée. A son plus jeune fils, Souba, échoit la mission de parcourir le continent pour y construire sept tombeaux à l'image de ce que fut le vénéré — et aussi le haïssable —roi Tsongor.
      Roman des origines, récit épique et initiatique, le nouveau livre de Laurent Gaudé déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante beauté des héros, mais aussi l'insidieuse révélation, en eux, de la défaite. Car en chacun doit s'accomplir, de quelque manière, l'apprentissage de la honte. Telle est en effet la vérité cachée, celle qui s'impose par-delà les élans du coeur et les lois du clan. Telle est peut-être l'essence même de la tragédie.
    • L'Homme invisible de H.G. Wells : roman de science-fiction, chef d'oeuvre de la littérature fantastique qui se laisse difficilement classer, L'Homme invisible est devenu un classique du genre. Un homme étrange dont la tête est entièrement recouverte de bandages, à part le nez, arrive un beau jour dans le petit village d'Iping et s'installe mystérieusement à l'auberge. Soupçonné de vol, afin d'échapper à ses poursuivants, il se rend invisible : mais obligé de retirer ses vêtements, comment résister au froid intense de l'hiver? 
    • Jane Eyre de Charlotte Brontë : l'un des plus beaux romans d'amour de la littérature mondiale. Dès sa sortie il rencontre un immense succès jamais démenti jusqu'à aujourd'hui. Un très large lectorat, enthousiaste, s'acharne à découvrir qui est l'auteur de ce chef d'oeuvre : plongés dans l'Angleterre victorienne, les personnages évoluent dans un vieux manoir solitaire où se dissimule un terrible secret. Une jeune orpheline maltraitée, qui a grandi dans un pensionnat pour enfants pauvres, y arrive en tant que gouvernante. Le maître de la demeure, Mr Rochester, est un homme riche, solitaire, au charme puissant, au comportement parfois brutal ou sauvage : blessé par la vie, il découvre peu à peu la singularité de Jane Eyre, sa douceur, sa grande sagesse et son tempérament déterminé. La rencontre de ces deux êtres que tout sépare va produire des étincelles. Mais le passé de Rochester  le poursuit, le mystère du château se dévoile...Passion, , trahison, coups de théâtre, espoir et désespoir éperdus, le romantisme anglais se déploie dans cette histoire d'amour bouleversante.
    • Des souris et des hommes de John Steinbeck : Prix Nobel de Littérature, Steinbeck nous livre dans un roman court l'histoire d'une amitié immense entre un colosse simplet, d'une force destructrice qu'il ne contrôle pas, et un petit homme mince au cœur gigantesque. Une amitié si forte qu'elle en devient légendaire. Une ferme, la plaine, du soleil, une femme aguichante et désœuvrée,  un mari jaloux, des travailleurs occasionnels, l'espoir d'une vie meilleure, le géant Lennie qui ignore le pouvoir mortel de ses mains, son copain George habitué à le protéger...et puis la tragédie. Un dénouement qui vous prend à la gorge. "Ce livre est bref mais son pouvoir est long. Ce livre est écrit avec rudesse et, souvent, grossièreté. Mais il est tout nourri de pudeur et d'amour. Certains auteurs de l'Amérique du Nord disposent d'un secret impénétrable.(...) Le livre une fois fermé, ses personnages sont passés en nous, pas seulement avec leurs visages, leurs épaules, leurs rires, leurs gémissements et leurs meurtres, mais avec leur identité la plus secrète, leur plus souterraine vérité (...). Et quand, sur la berge sablonneuse de la Salinas dormante, se défait, par un sacrifice atroce et magnifique, l'aventure de Lennie, l'innocent qui aima tant caresser les peaux de souris, les poils des chiots et les cheveux brillants des femmes, une admiration profonde et stupéfaite se lève pour l'auteur qui, en si peu de pages, avec des mots si simples et sans rien expliquer, a fait vivre si loin, si profondément et si fort." J. Kessel, de l'Académie Française.
    • La vie devant soi d'Emile Ajar : En 1975, La Vie devant soi remporte le prix Goncourt. Ce roman connait un succès durable; la profonde humanité et la truculence de Madame Rosa et de  Momo ne cessent d'émouvoir les lecteurs. Lisez ce roman. Vous y rencontrerez  des personnages hauts en couleur et profondément humains, la belle histoire d'un jeune garçon arabe et d'une vieille dame juive malmenés par le vie mais touchants et drôles. Vous découvrirez surtout une écriture d'une incroyable inventivité, pleine d'humour et de poésie. Et le dernier mot du livre et de Momo : il faut aimer.
    • Le Sagouin de François Mauriac  : Il semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier, un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne. De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que "le sagouin". Victime de la haine de sa mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, le pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie.
    • L'ami retrouvé de Fred Uhlman : percutant. Un court roman qui résonne longtemps en vous. Un adolescent de seize ans, solitaire , qui se lie d'amitié avec un nouveau venu dans sa classe. Nous sommes à Stutgart en 1932. Hans Schwarz est juif, son ami est le descendant d'une très illustre famille protestante. Hitler monte en puissance, Hans qui commence à subir affronts et menaces doit fuir en Amérique. Mais un jour, son passé le rattrape...
    • Fahrenheit 451 de Ray Bradbury : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un faux bonheur immédiat et consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. Un incroyable roman de science-fiction qui a su anticiper l'arrivée des nouvelles technologies et des nouveaux modes de communication, générant une société individualiste. 
    •  Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes : Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Professeur Nemur et du Docteur Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d 'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le  métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d'un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l'état de bête.
    • La Ferme des Animaux de George Orwell : Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime et s'emparent de la ferme. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : "Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux". Le temps passe, la pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : "Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été ajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres." Une fable qui nous amène à nous interroger non seulement sur le pouvoir mais sur la nature et les comportements humains. 
    • L'Etrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson : un roman qu'on ne présente plus sur la dualité de l'être humain et l'inquiétant thème du double, particulièrement à la mode  dans la littérature fantastique du XIXe siècle. Inspiré à la fois par un cauchemar de l'auteur et les progrès scientifiques de l'époque, ce roman relève  de l'étude psychologique, du conte fantastique et de l'investigation policière. Un savant qui défie les lois de la nature, une double personnalité qui se dédouble et une double vie...Une intrigue prenante qui nous interroge sur les profondeurs méconnues de l'être humain. 
    • Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach : attention petit chef d'oeuvre ! Une perle poétique digne du Petit Prince de Saint- Exupéry, dédiée par l'auteur à "ce Jonathan le Goéland qui sommeille en chacun de nous". Jonathan Livingston n'est pas un goéland comme les autres. Les membres de sa communauté ne volent que pour se nourrir, attraper des poissons. Jonathan, lui, ne vole que pour son plaisir, cette euphorisante sensation de liberté. Il passe ses journées à tenter d'aller toujours plus vite, toujours plus haut. Déstabilisés par cette attitude irresponsable et dangereuse, les siens le rejettent.  Mais peut-on renoncer à la liberté?
    • Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu.  Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l’Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l’ennui, il décide de voler un canoë et d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence.

      Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l’entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d’Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage.
    • Balzac et la petite Tailleuse Chinoise, de Dai Sijie : Dans la Chine de Mao, savoir lire, c'est déjà faire partie des intellectuels. Et on ne badine pas avec les intellectuels : on les envoie se rééduquer dans les campagnes, travailler dans des rizières ou dans des mines. C'est ce qui est arrivé au narrateur et à son ami Luo, si jeunes et déjà marqués du sceau infamant d'"ennemis du peuple". Pour ne pas sombrer, ils ont heureusement encore quelques histoires, quelques films à se raconter, mais cela fait bien peu. Jusqu'à ce que, par miracle, ils tombent sur un roman de Balzac : petit livre à lire en cachette, tellement dangereux, mais tellement magique, qui changera le cours de leur vie en leur ouvrant la porte de la fille du tailleur, en rendant possible ce qui ne l'aurait jamais été... Il fallait oser confronter le monde de Balzac et la Chine de Mao : Dai Sijie, réalisateur renommé qui vit en France, a réussi cet improbable pari et on lit avec enthousiasme et frénésie ce premier roman parfaitement maîtrisé. --Karla Manuele
      "Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. A l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoëvski, et quelques Anglais: Dickens, Kipling, Emily Brontë...
      Quel éblouissement!
      Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara:
      - Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde".

     

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    • El Dorado, Gaudé + La mort du Roi Tsongor + Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu 
    • Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee : Véritable coup de cœur ! Livre culte, le roman le plus lu aux Etats-Unis après la Bible, best-seller et long-seller à sa sortie. Un phénomène comparable à L'Attrape-Cœurs  de Salinger. "Ce livre est magique. D'une tendresse, d'un humour, d'une mélancolie sans pareils" (Nouvel Observateur). "L'un des plus beaux livres jamais écrits" (Femina). Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche; Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la "court story" américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pultitzer en 1961, Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.
    • L'Homme invisible de H.G. Wells : roman de science-fiction, chef d'oeuvre de la littérature fantastique qui se laisse difficilement classer, L'Homme invisible est devenu un classique du genre. Un homme étrange dont la tête est entièrement recouverte de bandages, à part le nez, arrive un beau jour dans le petit village d'Iping et s'installe mystérieusement à l'auberge. Soupçonné de vol, afin d'échapper à ses poursuivants, il se rend invisible : mais obligé de retirer ses vêtements, comment résister au froid intense de l'hiver? 
    • Jane Eyre de Charlotte Brontë : l'un des plus beaux romans d'amour de la littérature mondiale. Dès sa sortie il rencontre un immense succès jamais démenti jusqu'à aujourd'hui. Un très large lectorat, enthousiaste, s'acharne à découvrir qui est l'auteur de ce chef d'oeuvre : plongés dans l'Angleterre victorienne, les personnages évoluent dans un vieux manoir solitaire où se dissimule un terrible secret. Une jeune orpheline maltraitée, qui a grandi dans un pensionnat pour enfants pauvres, y arrive en tant que gouvernante. Le maître de la demeure, Mr Rochester, est un homme riche, solitaire, au charme puissant, au comportement parfois brutal ou sauvage : blessé par la vie, il découvre peu à peu la singularité de Jane Eyre, sa douceur, sa grande sagesse et son tempérament déterminé. La rencontre de ces deux êtres que tout sépare va produire des étincelles. Mais le passé de Rochester  le poursuit, le mystère du château se dévoile...Passion, , trahison, coups de théâtre, espoir et désespoir éperdus, le romantisme anglais se déploie dans cette histoire d'amour bouleversante.
    • Des souris et des hommes de John Steinbeck : Prix Nobel de Littérature, Steinbeck nous livre dans un roman court l'histoire d'une amitié immense entre un colosse simplet, d'une force destructrice qu'il ne contrôle pas, et un petit homme mince au cœur gigantesque. Une amitié si forte qu'elle en devient légendaire. Une ferme, la plaine, du soleil, une femme aguichante et désœuvrée,  un mari jaloux, des travailleurs occasionnels, l'espoir d'une vie meilleure, le géant Lennie qui ignore le pouvoir mortel de ses mains, son copain George habitué à le protéger...et puis la tragédie. Un dénouement qui vous prend à la gorge. "Ce livre est bref mais son pouvoir est long. Ce livre est écrit avec rudesse et, souvent, grossièreté. Mais il est tout nourri de pudeur et d'amour. Certains auteurs de l'Amérique du Nord disposent d'un secret impénétrable.(...) Le livre une fois fermé, ses personnages sont passés en nous, pas seulement avec leurs visages, leurs épaules, leurs rires, leurs gémissements et leurs meurtres, mais avec leur identité la plus secrète, leur plus souterraine vérité (...). Et quand, sur la berge sablonneuse de la Salinas dormante, se défait, par un sacrifice atroce et magnifique, l'aventure de Lennie, l'innocent qui aima tant caresser les peaux de souris, les poils des chiots et les cheveux brillants des femmes, une admiration profonde et stupéfaite se lève pour l'auteur qui, en si peu de pages, avec des mots si simples et sans rien expliquer, a fait vivre si loin, si profondément et si fort." J. Kessel, de l'Académie Française.
    • La vie devant soi d'Emile Ajar : En 1975, La Vie devant soi remporte le prix Goncourt. Ce roman connait un succès durable; la profonde humanité et la truculence de Madame Rosa et de  Momo ne cessent d'émouvoir les lecteurs. Lisez ce roman. Vous y rencontrerez  des personnages hauts en couleur et profondément humains, la belle histoire d'un jeune garçon arabe et d'une vieille dame juive malmenés par le vie mais touchants et drôles. Vous découvrirez surtout une écriture d'une incroyable inventivité, pleine d'humour et de poésie. Et le dernier mot du livre et de Momo : il faut aimer.
    • Le Sagouin de François Mauriac  : Il semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier, un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne. De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que "le sagouin". Victime de la haine de sa mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, le pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie.
    • L'ami retrouvé de Fred Uhlman : percutant. Un court roman qui résonne longtemps en vous. Un adolescent de seize ans, solitaire , qui se lie d'amitié avec un nouveau venu dans sa classe. Nous sommes à Stutgart en 1932. Hans Schwarz est juif, son ami est le descendant d'une très illustre famille protestante. Hitler monte en puissance, Hans qui commence à subir affronts et menaces doit fuir en Amérique. Mais un jour, son passé le rattrape...
    • Fahrenheit 451 de Ray Bradbury : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un faux bonheur immédiat et consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. Un incroyable roman de science-fiction qui a su anticiper l'arrivée des nouvelles technologies et des nouveaux modes de communication, générant une société individualiste. 
    •  Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes : Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Professeur Nemur et du Docteur Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d 'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le  métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d'un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l'état de bête.
    • La Ferme des Animaux de George Orwell : Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime et s'emparent de la ferme. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : "Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux". Le temps passe, la pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : "Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été ajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres." Une fable qui nous amène à nous interroger non seulement sur le pouvoir mais sur la nature et les comportements humains. 
    • L'Etrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson : un roman qu'on ne présente plus sur la dualité de l'être humain et l'inquiétant thème du double, particulièrement à la mode  dans la littérature fantastique du XIXe siècle. Inspiré à la fois par un cauchemar de l'auteur et les progrès scientifiques de l'époque, ce roman relève  de l'étude psychologique, du conte fantastique et de l'investigation policière. Un savant qui défie les lois de la nature, une double personnalité qui se dédouble et une double vie...Une intrigue prenante qui nous interroge sur les profondeurs méconnues de l'être humain. 
    • Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach : attention petit chef d'oeuvre ! Une perle poétique digne du Petit Prince de Saint- Exupéry, dédiée par l'auteur à "ce Jonathan le Goéland qui sommeille en chacun de nous". Jonathan Livingston n'est pas un goéland comme les autres. Les membres de sa communauté ne volent que pour se nourrir, attraper des poissons. Jonathan, lui, ne vole que pour son plaisir, cette euphorisante sensation de liberté. Il passe ses journées à tenter d'aller toujours plus vite, toujours plus haut. Déstabilisés par cette attitude irresponsable et dangereuse, les siens le rejettent.  Mais peut-on renoncer à la liberté?
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