•  Combien de francophones y a-t-il dans le monde ? Où sont-ils et quel usage font-ils de la langue française ? Où en est l’apprentissage de la langue française en Europe, en Afrique, en Amérique, en Asie ? Dans quels pays le français est-il une langue d’enseignement ? Quel avenir pour la langue française en Afrique ? Qu’entend-on par « francophonie économique » ? Quelle place occupe le français sur Internet ?

     


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  • Le 13/07/2015
     
    Les premiers résultats arrivent : merci à ceux qui ont pensé à m'informer.
    Toutes mes félicitations pour les brillantes réussites, à l'écrit et/ou à l'oral.
    Certaines étaient attendues, elles n'en sont pas moins glorieuses. D'autres sont le fruit de beaucoup d'efforts, d'angoisses, et elles me font particulièrement plaisir pour vous!
    Pour les petits échecs, ne vous désespérez pas, cela arrive,mais c'est surmontable et vous savez ce que dit le bon sens commun : chaque coup reçu rend plus fort!
    Bravo à Clotilde pour son tiercé gagnant ( 17 écrit , 18 oral, 19 TPE)
    Bravo à Fanny, Laura...Sofia, Lorène et tous ceux qui m'ont écrit.
    Une mention pour deux réussites qui me tiennent particulièrement à cœur, car  il y avait bien des doutes : le beau 14 à l'oral d'Apolline, et le magnifique 17 de Loïce
    j'ai envie d'applaudir!
     
    Passez de très bonnes vacances!
     
     
     
     
    Bonnes Vacances à tous !
    Enfin lire!
     

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     Profitez des vacances pour découvrir des romans passionnants

    qui ont charmé des générations de lecteurs et qui demeurent

    comme des chefs d'oeuvre de la littérature

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    • Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee : Véritable coup de cœur ! Livre culte, le roman le plus lu aux Etats-Unis après la Bible, best-seller et long-seller à sa sortie. Un phénomène comparable à L'Attrape-Cœurs  de Salinger. "Ce livre est magique. D'une tendresse, d'un humour, d'une mélancolie sans pareils" (Nouvel Observateur). "L'un des plus beaux livres jamais écrits" (Femina). Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche; Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la "court story" américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pultitzer en 1961, Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.
    • L'Homme invisible de H.G. Wells : roman de science-fiction, chef d'oeuvre de la littérature fantastique qui se laisse difficilement classer, L'Homme invisible est devenu un classique du genre. Un homme étrange dont la tête est entièrement recouverte de bandages, à part le nez, arrive un beau jour dans le petit village d'Iping et s'installe mystérieusement à l'auberge. Soupçonné de vol, afin d'échapper à ses poursuivants, il se rend invisible : mais obligé de retirer ses vêtements, comment résister au froid intense de l'hiver? 
    • Jane Eyre de Charlotte Brontë : l'un des plus beaux romans d'amour de la littérature mondiale. Dès sa sortie il rencontre un immense succès jamais démenti jusqu'à aujourd'hui. Un très large lectorat, enthousiaste, s'acharne à découvrir qui est l'auteur de ce chef d'oeuvre : plongés dans l'Angleterre victorienne, les personnages évoluent dans un vieux manoir solitaire où se dissimule un terrible secret. Une jeune orpheline maltraitée, qui a grandi dans un pensionnat pour enfants pauvres, y arrive en tant que gouvernante. Le maître de la demeure, Mr Rochester, est un homme riche, solitaire, au charme puissant, au comportement parfois brutal ou sauvage : blessé par la vie, il découvre peu à peu la singularité de Jane Eyre, sa douceur, sa grande sagesse et son tempérament déterminé. La rencontre de ces deux êtres que tout sépare va produire des étincelles. Mais le passé de Rochester  le poursuit, le mystère du château se dévoile...Passion, , trahison, coups de théâtre, espoir et désespoir éperdus, le romantisme anglais se déploie dans cette histoire d'amour bouleversante.
    • Des souris et des hommes de John Steinbeck : Prix Nobel de Littérature, Steinbeck nous livre dans un roman court l'histoire d'une amitié immense entre un colosse simplet, d'une force destructrice qu'il ne contrôle pas, et un petit homme mince au cœur gigantesque. Une amitié si forte qu'elle en devient légendaire. Une ferme, la plaine, du soleil, une femme aguichante et désœuvrée,  un mari jaloux, des travailleurs occasionnels, l'espoir d'une vie meilleure, le géant Lennie qui ignore le pouvoir mortel de ses mains, son copain George habitué à le protéger...et puis la tragédie. Un dénouement qui vous prend à la gorge. "Ce livre est bref mais son pouvoir est long. Ce livre est écrit avec rudesse et, souvent, grossièreté. Mais il est tout nourri de pudeur et d'amour. Certains auteurs de l'Amérique du Nord disposent d'un secret impénétrable.(...) Le livre une fois fermé, ses personnages sont passés en nous, pas seulement avec leurs visages, leurs épaules, leurs rires, leurs gémissements et leurs meurtres, mais avec leur identité la plus secrète, leur plus souterraine vérité (...). Et quand, sur la berge sablonneuse de la Salinas dormante, se défait, par un sacrifice atroce et magnifique, l'aventure de Lennie, l'innocent qui aima tant caresser les peaux de souris, les poils des chiots et les cheveux brillants des femmes, une admiration profonde et stupéfaite se lève pour l'auteur qui, en si peu de pages, avec des mots si simples et sans rien expliquer, a fait vivre si loin, si profondément et si fort." J. Kessel, de l'Académie Française.
    • La vie devant soi d'Emile Ajar : En 1975, La Vie devant soi remporte le prix Goncourt. Ce roman connait un succès durable; la profonde humanité et la truculence de Madame Rosa et de  Momo ne cessent d'émouvoir les lecteurs. Lisez ce roman. Vous y rencontrerez  des personnages hauts en couleur et profondément humains, la belle histoire d'un jeune garçon arabe et d'une vieille dame juive malmenés par le vie mais touchants et drôles. Vous découvrirez surtout une écriture d'une incroyable inventivité, pleine d'humour et de poésie. Et le dernier mot du livre et de Momo : il faut aimer.
    • Le Sagouin de François Mauriac  : Il semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier, un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne. De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que "le sagouin". Victime de la haine de sa mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, le pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie.
    • L'ami retrouvé de Fred Uhlman : percutant. Un court roman qui résonne longtemps en vous. Un adolescent de seize ans, solitaire , qui se lie d'amitié avec un nouveau venu dans sa classe. Nous sommes à Stutgart en 1932. Hans Schwarz est juif, son ami est le descendant d'une très illustre famille protestante. Hitler monte en puissance, Hans qui commence à subir affronts et menaces doit fuir en Amérique. Mais un jour, son passé le rattrape...
    • Fahrenheit 451 de Ray Bradbury : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un faux bonheur immédiat et consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. Un incroyable roman de science-fiction qui a su anticiper l'arrivée des nouvelles technologies et des nouveaux modes de communication, générant une société individualiste. 
    •  Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes : Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Professeur Nemur et du Docteur Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d 'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le  métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d'un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l'état de bête.
    • La Ferme des Animaux de George Orwell : Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime et s'emparent de la ferme. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : "Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux". Le temps passe, la pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : "Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été ajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres." Une fable qui nous amène à nous interroger non seulement sur le pouvoir mais sur la nature et les comportements humains. 
    • L'Etrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson : un roman qu'on ne présente plus sur la dualité de l'être humain et l'inquiétant thème du double, particulièrement à la mode  dans la littérature fantastique du XIXe siècle. Inspiré à la fois par un cauchemar de l'auteur et les progrès scientifiques de l'époque, ce roman relève  de l'étude psychologique, du conte fantastique et de l'investigation policière. Un savant qui défie les lois de la nature, une double personnalité qui se dédouble et une double vie...Une intrigue prenante qui nous interroge sur les profondeurs méconnues de l'être humain. 
    • Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach : attention petit chef d'oeuvre ! Une perle poétique digne du Petit Prince de Saint- Exupéry, dédiée par l'auteur à "ce Jonathan le Goéland qui sommeille en chacun de nous". Jonathan Livingston n'est pas un goéland comme les autres. Les membres de sa communauté ne volent que pour se nourrir, attraper des poissons. Jonathan, lui, ne vole que pour son plaisir, cette euphorisante sensation de liberté. Il passe ses journées à tenter d'aller toujours plus vite, toujours plus haut. Déstabilisés par cette attitude irresponsable et dangereuse, les siens le rejettent.  Mais peut-on renoncer à la liberté?
    • Le Couperet de Donald Westlake. Roman noir américain redoutablement efficace ( le roman noir naît aux Etats-Unis dans les années 1930 sous la plume d'auteurs comme Raymond chandler ou Dashiell Hammett. Il est lié au contexte social de l'époque : alors que la crise économique et la prohibition engendrent des violences urbaines, les romanciers peignent, dans une langue crue et souvent argotique, des milieux marginaux, dans lesquels évolue un détective privé désabusé. Anne Cassou-Noguès). L'histoire se déroule au printemps 1997 dans de nombreuses villes américaines traversées par le narrateur, dans sa longue course folle et meurtrière. Un suspens qui provoque une grande tension qui nous tient en haleine. Grâce à une savante alternance dans les chapitres, l'auteur retarde le moment de nous dévoiler le pourquoi de ces assassinats : les chapitres impairs se focalisent sur les premiers meurtres alors que les chapitres pairs nous dévoilent peu à peu le motif qui a fait de Burke Devore un criminel. Ce roman est une satire lucide sur le monde du travail, ou plutôt du "non travail", le chômage du protagoniste (et de nombreux personnages qui le croisent) se révélant un élément déclencheur du drame.

     

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    De la seconde à la première, voici les lectures que nous avons choisies pour vous cet été, à effectuer pour la rentrée.

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  •    Je vous recommande  un livre que je n'ai pas lâché de plusieurs jours, (vive les vacances) qui que vous soyez , et que même le maître du suspens, Stephen King, considère comme un chef d'oeuvre  : "Dire que c'est un roman exceptionnel, oui, très bien, mais ça ne suffit pas. Je pense, croyez-moi si vous le voulez, que je n'ai pas lu un thriller aussi entêtant depuis des années."

    Un policier psychologique digne de Patricia Higsmith, qui vous tient en haleine, vous manipule avec maestria, on se fait tous avoir, on est totalement confondu par ces rebondissements machiavéliques. Un tableau de l'Amérique par ailleurs très réaliste, une réflexion pertinente sur le couple, la vie conjugale, sans jamais vous ennuyer un seul instant. 

                                                GILLIAN FLYNN

                                              LES APPARENCES

    RÉSUMÉ

    Amy et Nick forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan pour s'installer dans le Missouri. Un jour, Amy disparaît et leur maison est saccagée. L'enquête policière prend vite une tournure inattendue : petits secrets entre époux et trahisons sans importance de la vie conjugale font de Nick le suspect idéal. Alors qu'il essaie lui aussi de retrouver Amy, il découvre qu'elle dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d'autres plus inquiétantes. Après Sur ma peau et Les Lieux sombres, Gillian Flynn nous offre une véritable symphonie paranoïaque, dont l'intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.

    Gillian Flynn fait une nouvelle fois preuve d’un sens du suspense impressionnant, jouant avec les nerfs du lecteur comme un chat avec une pelote. Admirable. Marie Rogatien, Le Figaro Magazine.


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    Antonio Pennacchi

    Canal Mussolini

     

     

    Surprise d'un livre qu'on vous a prêté et que l'on commence à lire sans trop y croire, parce que vous ne l'avez pas choisi, parce que vous avez une pile de romans en attente et que ceux-là, si, vous les avez désirés, vous aviez hâte d'avoir le temps d'enfin les découvrir. Mais ce livre prêté il va falloir le rendre, alors on l'extrait du dessous de la pile en se disant Je vais y jeter un œil, on verra bien et on entre dans l'incipit comme on va à une soirée où l'on vous a traîné et où vous êtes persuadé que vous allez vous ennuyer. L"histoire d'une famille italienne au début du XXe siècle qui va assécher les marais pour cultiver des terres sous la houlette du parti fasciste flambant neuf????  

    Et puis dès les premiers mots, on est totalement plongé dans l'histoire, puis amusé, surpris, ému, intéressé par la découverte de cette montée en puissance des chemises noires, on en comprend le processus car on accompagne ces paysans pauvres à la tête dure, pleins de truculence et d'imagination, qui se révoltent contre le mauvais sort. Une histoire familiale qui se transforme en épopée, des personnages auxquels on s'attache et qui rappellent parfois l'univers de Garcia Marquez ou d'Isabel Allende, comme l'étonnante Armida qui parle aux abeilles. Un langage familier, vif,  emprunt d'ironie et de drôlerie, des scènes inoubliables et l'apparition régulière de personnages historiques vus dans leur quotidien (comme Mussolini) sur fond de guerres mondiales. Un récit chaleureux, humain, et finalement, d'une terrible lucidité !

    Résumé

    Les Peruzzi: dix-sept frères et sœurs, une tribu. Des paysans sans terre, tendance marxiste, à la tête dure et au sang chaud. Parce qu’un certain Benito Mussolini est un ami de la famille, ils abandonnent le rouge pour le noir. En 1932, avec trente mille autres affamés, ils émigrent dans les marais Pontins, au sud de Rome, où démarre le chantier le plus spectaculaire de la dictature. Huit ans sont nécessaires pour creuser un gigantesque canal, assécher sept cents kilomètres carrés de bourbiers infestés de moustiques et bâtir des villes nouvelles. Enfin, les Peruzzi deviennent propriétaires de leurs domaines. Mais tandis que l’histoire emporte les aînés dans le tourbillon des conquêtes coloniales et de la Seconde Guerre mondiale, au Canal, les abeilles d’Armida, l’ensorcelante femme de Pericle, prédisent un sombre avenir. Entre chronique et farce, Pennacchi signe un roman époustouflant où la saga d’une famille sur trois générations croise un demi-siècle de l’histoire italienne.

     

    À propos

    «Le destin des Peruzzi est pris dans celui de l’Italie. La politique, le sentiment et l’action sont tressés d’une main ferme.» Libération
    «Antonio Pennacchi est un écrivain qui pratique la littérature comme un art de combat et n’a pas peur des défis ambitieux.» Le Monde des livres
    «Il joue du grand angle, de la saga, du Technicolor. » Marianne 
    «A l’image de la vraie vie, rires et pleurs s’enchaînent sur fond de tragédie. Terrifiant.» Sud-Ouest Dimanche 
    «Tout en digressions et folklore. » Grazia 
    «De l’exode des Peruzzi, Pennacchi a fait une sorte de western, une épopée. » Lire 
    «Une conquête de l’Ouest à la mode du Duce.» L’Express
    «Un roman fleuve drôle et nostalgique. » Metro
    «Œuvre d’une vie, sa vie, celle des siens, leur chagrin, leurs errements, la disparition conjointe d’une classe sociale et d’une espérance. » Livres Hebdo 
    «Une truculence éblouissante et une ironie empreinte de bienveillance. » Le Nouvel Observateur 
    «Avec le roman de sa vie, Pennacchi nous délivre le grand livre de la faiblesse des hommes, imposée par l’absurdité de leur condition. » Les Echos
    «Pennacchi relit un demi-siècle d’histoire italienne fasciste avec une verve paysanne bourrée d’humour et une franchise politiquement incorrecte aussi stupéfiante que désarmante.» La Vie 
    «L’écriture, mêlant tournures archaïques et truculence délirante, vient encore renforcer la puissance d’évocation de cette œuvre époustouflante.» Le Progrès
    «Il donne à une simple histoire paysanne le ton et l’allure d’une épopée.» Télé Z
    «Le récit se lit comme une aventure enthousiasmante, parsemé de détails savoureux et réellement inédits pour qui connaît peu l’histoire de l’Italie. » Actualitte.com

    «Pennacchi raconte la bonification des marais Pontins à la manière de la conquête de l’Ouest. Magnifique.»Corriere della sera

     

     

     

    Conversation avec Antonio Pennacchi

    Comment est né Canal Mussolini?
    Je suis dépositaire de tant d’histoires que je dois les chasser tellement elles sont envahissantes. Je suis devenu écrivain parce qu’il fallait absolument les raconter. Je porte ce roman depuis cinquante ans; j’en ai aujourd’hui soixante ! J’y ai mis la vie de ma mère, émigrée de Vénétie, et celle de mon père, qui a travaillé à l’assèchement du marais. Tous ces événements se sont réellement produits, dans ma famille ou d’autres déplacées dans l’Agro pontin sous Mussolini.

    Quelles sont les raisons de cet exode massif?
    Ce n’est pas l’idéologie qui poussait les gens. C’est la misère et la colère. En 1932, les paysans du Nord (de Vénétie, du Ferrarais…) couraient au siège du parti fasciste pour demander à partir parce qu’ils crevaient de faim.

    Votre roman prend le contre-pied d’un certain courant littéraire intimiste…
    Moi, je ne sais raconter que des histoires vraies. Le rôle de l’auteur, ce n’est pas d’inventer la réalité mais de donner la possibilité de regarder le réel d’un autre point de vue. À ce titre, La Genèse ou La Chanson de Rolandsont des romans historiques formidables. Chez Steinbeck ou Dante, l’universel se réduit à quelques kilomètres carrés.

    Vous retracez la vie de toute une communauté dans ses moindres détails. Comment avez-vous fait pour les collecter?
    Pendant des années, je me suis promené pour recueillir des anecdotes, m’informer sur l’architecture des maisons anciennes, les recettes de cuisine, les pompes hydrauliques utilisées pour aspirer la boue des marais, les techniques agraires… Dans cette histoire, tout est authentique!

    Aucune invention? On a du mal à vous croire…

    Le seul ajout, c’est la manière de raconter et de relier les différents pans du récit. Celui-ci se dévide comme une confession, en n’hésitant jamais à éclairer les coins d’ombre, sans complaisance, attisant au besoin le sentiment de honte, mais faisant aussi advenir l’amour, la pitié, la compassion, en un mot l’empathie. Ce qui rend une narration poignante, c’est le degré d’empathie.

    Comment se mesurer avec le fascisme, toile de fond de votre livre?

    Moi, je n’explique rien, je raconte. En Italie, c’est plus difficile qu’en France de faire le tri dans son héritage. La dictature fasciste n’a pas tout de suite été raciste. La bonification était une reconquête des terres au profit des plus pauvres. Mais il y a des questions que le pays n’a pas encore affrontées. Je pense avant tout à la responsabilité sur les lois raciales. Il n’y a pas eu de manifestations de désaccord sur ce point. Dans leur ensemble, les Italiens ont dit «je m’en fous, je ne suis pas juif». Parler du mal, c’est l’exorciser, nous en délivrer, dire enfin : plus jamais ça !

    Que représente pour vous, qui vous définissez comme autodidacte, l’attribution du prix Strega?

    Ce n’est pas moi qui ai gagné ce prix, ce sont tous ceux de l’Agro pontin. D’ailleurs, lors de la remise du prix, tout le monde m’appelait au téléphone depuis Latina pour me dire : «Nous avons gagné le Strega! »

     


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  •                                                                                                                  Eric Reinhardt

    L'Amour

    et les Forêts

     

    Un roman qui commence comme un récit moderne, basé sur les confidences (fausses? romancées? Ou terriblement authentiques?) du romancier. L'histoire tourne autour de la vie d'une de ses lectrices avec laquelle il a entamé une correspondance très irrégulière.

    C'est le récit du naufrage d'un couple ( encore?) mais rapidement, il y a quelque chose de poignant, mais aussi de violent, le désir profond de mieux connaître cette femme : nous sommes constamment partagés entre l'envie de la plaindre, puis de l'admirer, puis de la défendre. 

    Un roman sensible, intelligent, qui laisse forcément une marque indélébile. Une histoire dure, très dure.

    Un auteur que j'aimerais faire découvrir à mes élèves et à mes proches.

     

    L'amour et les forêts par Reinhardt

    Présentation de l'éditeur :

    À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. 

    Récit poignant d'une émancipation féminine, "L'amour et les forêts" est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement. 

    Prix du roman France Télévisons 2014 et Prix des étudiants France Culture-Télérama 2015. 

     


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  • Avez-vous  vu le film Beignets de tomates vertes ?

       Un film qui vous fait tout à coup aimer profondément l'Amérique, du moins CETTE Amérique. Capable d"engendrer de tels écrivains ( le film est l'adaptation d'un roman de Fannie Flag), de tels réalisateurs et de telles actrices. Un film qui sent le sud des Etats-Unis, on s'y croirait, comme dans les romans et nouvelles de Faulkner qui produisent les mêmes sensations. Une histoire qui peut bouleverser, abordant avec un dosage efficace, sans tomber dans le mélodrame, ni la tragédie ni la caricature, des problèmes de société à travers les portraits de quatre femmes ( ou 3 ? Mais je n'en dirai pas plus! ) qui se battent dans la vie pour trouver leur place ou simplement survivre. Pas de pathos, ( quelques scènes cependant peuvent vous faire venir la larme à l’œil- bon, ou carrément pleurer, avouons-le) mais un incroyable dynamisme et beaucoup d'humour !

     

     

    Autour De Miss Alabama et ses petits secrets et des Beignets de tomates vertes

       On y rencontre d'abord Evelyn, une femme "entre deux âges" comme on dit, qui ne se sent "plus jeune mais pas encore vieille", qui culpabilise parce qu'elle enrobe son insatisfaction conjugale dans des tonnes de sucreries ( récurrent dans les romans de Fannie Flag) et qu'elle se sent grosse et moche. Personnage jouée par Kathy Bates, cette actrice incroyable, de la trempe de Meryl Streep, capable de vous toucher et de vous faire rire à la fois ( comme ici) ou de vous faire peur comme dans Misery ou Diabolique.  ( Petite parenthèse : on peut être alléchés, par ailleurs, par ces mets "sudistes"  comme les tomates vertes, que l'on mange également au Mexique- et c'est délicieux- ou ces pâtisseries américaines, ainsi cet incroyable gros plan sur les "doughnuts glacés" à la minute 48 de la bande annonce. Si les Etat-Unis n'ont pas de culture culinaire, les doughnuts, si, c'est franchement bon).

    Et puis il y a l'émouvante, ( je ne trouve pas de qualificatif pour exprimer mon admiration pour cette actrice anglaise) Jessica Tandy, inoubliable dans Miss Daisy et son chauffeur. Elle joue le rôle d'une vieille femme, pensionnaire d'une maison de retraite, qui va se lier d' amitié avec Evelyn et lui conter l'histoire de deux jeunes femmes rencontrées dans sa jeunesse et qui ont marqué son existence à jamais. L'une est un garçon manqué, un peu rebelle, courageuse, blessée par un événement que je ne peux raconter sans trop en révéler, et l'autre est son antithèse, douce, soumise, "bien élevée" à la sudiste, et dévastée par un mari violent, possessif, tyrannique...dangereux. Et il y a bien sûr l'éternel problème du racisme si prégnant dans les états du Sud.

    Autour De Miss Alabama et ses petits secrets et des Beignets de tomates vertes                    Autour De Miss Alabama et ses petits secrets et des Beignets de tomates vertes

     

    Il y a enfin des scènes très drôles, même cocasses : Ah l'histoire du barbecue!

    Petite idée avec la bande annonce, un avant-goût de l'humour distillé tout au long du film. ( diffusé en entier juste après...)

                                                                   

     

    Cette réminiscence d'un film que j'ai beaucoup aimé survient par association d'idées, car je viens de terminer un livre léger, plein de charme ( à mon avis personnel peut-être moins prenant que Les Beignets ) un livre du même auteur, intitulé Miss Alabama et ses petits secrets. Un bon moment si vous avez envie d'une lecture fluide, divertissante, dont le principal intérêt réside dans la galerie de personnages très humains et parfois surprenants. 

    Mais si vous devez choisir, préférez quand-même Les Beignets!

    Autour De Miss Alabama et ses petits secrets et des Beignets de tomates vertes                                        Autour De Miss Alabama et ses petits secrets et des Beignets de tomates vertes

     


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