Dans la mythologie grecque, les sirènes sont des divinités marines. On situe l'île où elles vivent au beau milieu du détroit de Sicile, entre l'île d'Aea et celles des deux monstres que devra affronter Ulysse, Charibde et Scylla. Elles  charment les marins de leur chant mélodieux et irresistible, pour les attirer à elles et les entraîner à la mort. Elles les abandonnent sur une rive recouverte par les ossements des malheureux qui les ont précédés. Elles sont souvent peintes jouant de la flute, de la harpe ou chantant.

Leur nombre varie, selon les récits et les légendes, de sept à huit. Ce sont les filles d'Achéloos; on leur attribue pour mère  Melpomène, Calliope ou Gaia.

Une légende romaine les considère comme des suivantes de Proserpine que Cérès, sa mère, transforma en femmes-oiseaux pour ne pas avoir défendu sa fille lors de son enlèvement par Pluton. A moins qu'elle ne leur ait offert des ailes pour qu'elles puissent voler au secours de la jeune fille.

Au Moyen Âge, elles sont peu à peu représentées en femmes avec une queue de poisson, sans doute sous l'influence des naïades scandinaves et germaniques, comme la Loreleï.

La tradition les fait évoluer dans un monde aquatique peuplé de nixes, de tritons, un monde parfois féérique. Elles peuvent être perçues comme des créatures pures, enfantines, joueuses, telles les Ondines de Giraudoux et d'Aloysius Bertrand.

 

Bibiriboza

 

Collier Twentyman Smithers- Course entre Sirènes et Tritons- 1895

 

Giulio Aristide Sartorio-

 

  

 Gustave Moreau- Poète et Sirène

 

 

Herbert Draper- Mélodies de la Mer- 1904

 

 

 

Maximilien Pirner- Mythological Misalliances Sirènes

 

 

Octavio Ocampo- Neptune and Mermaid

 

 Dante Gabriel Rosetti- Ligeia Siren

 

Arthur Rackham- Sea green hair

 

Sirène de Canosa, découverte en Italie, avec tous les attributs antiques : les pattes, la queue et les ailes d'oiseau, ainsi que la harpe à la main.

 

 

Arnold Böcklin- Triton and a Nereid

 

 

Arthur Wardle-The Lure of the North