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Voyage 1ère L aux Châteaux de la Loire- Mars 2015
Photographies de Clotilde Garry et/ou Juliette Guyenot, Marion Chevalme, Laurine Peteuil et Maeva Rocha
Chambord
Le domaine national de Chambord est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Le jeune François premier a vingt-cinq ans lorsqu'il lance, en 1519, l'immense chantier du château de Chambord. Il n'y séjournera en tout et pour tout que 72 jours en 32 ans de règne, et ne verra pas l'achèvement de son oeuvre. Chambord est avant tout l'accomplissement d'un rêve et une magnifique carte de présentation, le symbole de la puissance du roi de France.
Chambord possède une architecture inspirée par des modèles de la Renaissance italienne, et une superficie qui en fait le château de toutes les démesures : 156 mètres de long, 56 mètres de haut, 77 escaliers, 282 cheminées et 426 pièces. Pourtant, malgré ses dimensions colossales, la silhoutte du château séduit toujours par sa grâce et son équilibre.
Les terrasses du château offrent à la fois le spectacle des toitures, étrange symbiose de gothique flamboyant ( liberté rebelle à la symétrie classique ) et de Renaissance italienne revisitée par des artisans français, comme ces incrustations d'ardoise, et un magnifique panorama sur le domaine de Chambord, comme la vue plongeante ci-dessous :
Une extraterrestre? Une revenante? Photoshop ?
En tous les cas, Manon garde ses distances !
Panoramique : cliquez sur l'image pour agrandir
Au centre du donjon s'élève le célèbre escalier à doubles révolutions desservant les trois étages du château. Celui-ci est constitué de l"imbrication de deux escaliers en vis évoluant autour du noyau central. Cet ensemble supporte la tour lanterne surmontée d'une fleur de lys. Deux personnes empruntant chacune une volée d'escalier peuvent s'apercevoir par les ouvertures pratiquées dans le noyau mais ne se rencontrent jamais ! Son décor sculpté est l'un des chefs d'oeuvre de la Renaissance française. Cette disposition existait déjà au Moyen Age afin de permettre aux habitants d'un château fort de s'échapper par le deuxième escalier quand l'envahisseur avait emprunté le premier. Mais jamais escalier n'avait mesuré si haut, ni connu une telle ampleur et de tels ornements. Il ne pouvait qu'impressionner le visiteur qui arrivait à Chambord pour la première fois et se trouvait, dès son entrée, face à ce prodige d'architecture.
Les panoramiques redimensionnés, c'est tout de même moins bien ! Cliquez sue l'image, c'est mieux!
Clotilde et Juliette, tout sourire!
Attention à l'étrange présence de retour à l'arrière ! Le sourire est d'ailleurs sarcastique ! (ou machiavélique )
Toujours à l'arrière-plan ( c'est comme en classe, c'est là qu'il faut fixer son attention ) , Manon, toujours dubitative...
Chambord et son architecture à la fois gothique et Renaissance.
Dès son ascension au trône en 1515, François Ier part conquérir le Milanais en Italie que son prédécesseur Louis XII n'avait su conserver. De retour en France, marqué par sa victoire de Marignan et la beauté des palais rencontrés en Italie, il entreprend la construction de Chambord. Tout en conservant dans sa conception l'apparence d'une forteresse médiévale ( un donjon central flanqué de 4 grosses tours, deux ailes et une enceinte clôturant le tout) Chambord est la synthèse entre des formes héritées du passé et l'architecture novatrice de la Renaissance italienne.
Eléments de décoration récurrents et incontournables, présents dans la plupart des châteaux du Val de Loire, sur les sculptures des voûtes, les manteaux de cheminée, les portes en bois : le F, monogramme de François Ier, et la salamandre, son emblème. Les deux versions que nous avons pu examiner sur les plafonds de Chambord, l'une avec des flammes, l'autre avec des gouttes d'eau, illustrent la devise du roi : "nutrisco et extinguo " qui signifie en substance : "je me nourris du bon feu et j'éteins le mauvais feu".
Décor encore gothique : surabondance de clocher, tours, cheminées dont les plomberies, au XVIe siècle, étaient dorées à l'or fin.
De tous les matériaux utilisés pour cette construction, c'est le tuffeau qui attire l’œil du visiteur. Bien qu'utilisé dans la majorité des sites du Val de Loire, c'est certainement à Chambord que cette pierre calcaire, à la fois tendre et fragile, est travaillée avec le plus de virtuosité.
Portrait de Louis XIII, roi de France et de Navarre, l'un des nombreux occupants "passagers" de Chambord. Déjà, au XVIe siècle, la vie à Chambord était rythmée par l'alternance de courtes périodes d'activités liées au séjour de François premier et de sa cour, et de longs intervalles de complète désolation.Le souverain voyageait avec ses gens et avec ses meubles. C'est une foule qui arrive à Chambord lorsque le roi s'y rend : la maison de la reine et celle du prince, les ministres et officiers de son gouvernement, ses serviteurs, son mobilier ( qui, justement, est "mobile")...Les cités et villages environnants sont à leur tour mobilisés : il faut nourrir, abreuver, vêtir, distraire tout ce monde !
Baron François Gérard : La Reconnaissance du duc d’Anjou ( petit-fils de Louis XIV) comme roi d’Espagne, sous le nom de Philippe V, le 16 novembre 1700.
C'est en 1545 que François Ier séjourna à Chambord pour la dernière fois. Il lui préférait le confort et la splendeur de Fontainebleau. Son fils, Henri II, Catherine de Médicis et leurs enfants dont trois rois, s'y rendirent surtout pour chasser. La cour de Louis XIV occupa à son tour régulièrement le château. Les premières représentations de Monsieur de Pouceaugnac et du Bourgeois Gentilhomme de Molière et Lully, furent données à Chambord
La Folie des grandeurs!...ah! Ah!
Beaugency
La tour maîtresse des vestiges d'un château médiéval
Amboise
Mise en abyme...
Cliquez sur l'image
idem
( on dirait une * photoïte épidémique )
Amboise, toujours...
J'aime beaucoup la série qui suit :
Alexis, la petite américaine, et dame Clotilde
On y va toujours d'un bon pas ! ( en mode voyage organisé)
Hélène aux fourneaux...Maëlle s'interroge, Alexane n'en revient pas.
On ne se défait jamais du plaisir de jouer à la dînette.
Tiens, Maxime a trouvé quelque chose...
Pierre et un camarade du lycée Marey arpentant les jardins des Reines
C'était beau ! Mais quand même fatigant !
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