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    La Problématique :

     

    • Comme son nom l'indique, elle doit soulever un problème. Il ne peut s'agir d'une simple question. Si la réponse arrive immédiatement, c'est qu'il s'agit d'une simple question, comme une demande d'information.
    • On ne peut y répondre simplement par oui ou par non : elle doit susciter une réflexion générale qui engendre des pistes diversifiées, des questions plus particulières.
    • Elle peut conduire à des arguments contradictoires, comme par exemple dans la dissertation, avec une thèse et une antithèse.
    • Elle doit obligatoirement être interdisciplinaire, et croiser les deux matières .
    • La problématique doit aboutir obligatoirement à une réponse, ou au moins à un élément de réponse. Cette réponse va se préciser au fur et à mesure que progressent les recherches.
    • Elle peut être générale, atemporelle, ou liée à l'actualité.

     

    Les Recherches :

     

    • Elles vont vous conduire à affiner et modifier la problématique.
    • Attention aux multiples sources d'informations dans lesquelles vous risquez de vous perdre facilement.
    • Toutes les sources ne sont pas fiables ! Attention à l'origine de l'information.
    • Faites le tri au fur et à mesure : n'accumulez pas des dizaines de pages imprimées "à consulter ultérieurement". Notez les données que vous voulez conserver, même si à la fin vous les écarterez éventuellement. Si vous êtes resté longtemps sur un document mais n'avez rien trouvé de pertinent, ce n'est pas du temps perdu : c'est le principe même de la recherche. 
    • N'oubliez pas d'inscrire sur votre carnet de bord les références des documents consultés à chaque séance.
    • Essayez d'équilibrer le plus possible les deux matières ( ici, Français et Anglais).
    • Les recherches peuvent prendre d'autres formes que la lecture de documents ou textes littéraires, sur document ou sur papier. Vous pouvez également recourir à :

             - des enquêtes

             - des sondages

             - des visites...

    Pour toute sortie  de l'établissement, vous devez demander une autorisation à la direction de l'établissement, signée préalablement par vos parents.

     

     

    Le carnet de bord est un élément essentiel dans le déroulement des TPE :

    • Il permet de consigner à chaque séance le travail effectué et de garder des traces de l'implication personnelle de chacun.
    • Il est un support utile dans le processus d'évaluation effectué par les enseignants encadrants.
    • Enfin, il est indispensable à l'élaboration de la fiche de synthèse individuelle.

     

    Que doit-il contenir ?

    A chaque séance :

    • vous devez consigner les tâches effectuées par chaque membre du groupe
    • noter vos sources d'information, les références  des documents consultés
    • préciser quels ont été les problèmes rencontrés et comment vous les avez surmontés.
    • indiquer les changements de cap ou les modifications apportées au projet initial
    • Fixer le travail à réaliser  lors de la  séance suivante

     

    Le carnet de bord peut-être individuel ou commun aux membres du groupe. Mais chacun doit y inscrire un compte-rendu personnel de ce qu'il a entrepris au cours de la séance.

     

    La Production Finale :

     

    Elle peut consister en :

    • un magazine, un journal, un manuscrit, un vieil album...
    • une bande dessinée
    • un blog
    • une vidéo ( Windows Movie Maker)
    • un diaporama
    • une émission de télévision (jouée ou filmée)
    • Une scène de théâtre...

    Elle doit rapporter les différents axes de la réflexion et apporter une réponse à la problématique.

    Elle est argumentative et ne peut consister en un simple exposé, une sorte de somme des connaissances trouvées sur le sujet.

    Elle est commune à tout le groupe. La note l'est également.

     

    La  Soutenance :

     

    • 20 minutes par élève ( 10 mn d'exposé et 10 mn d'entretien) multiplié par le nombre d'élèves du groupe : un groupe de 3 élèves passe 1 heure.
    • Elle est accompagnée d'une note de synthèse individuelle.
    • Elle peut combiner différents supports : une vidéo et un diaporama / un sketch incluant un enregistrement ou un diaporama...
    • La note de l'oral est individuelle.
    • Durant l'entretien, les examinateurs peuvent s'adresser à tout le groupe ou interroger les élèves nominalement.

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  • La fascination pour les personnages maléfiques en littérature et au cinéma

    http://lenouveaucenacle.fr/escobar-mesrine-el-chapo-pourquoi-le-mal-nous-fascine-tant

     

     


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  • Le métier de comédien par Colin Firth, " Inside The Actors Studio" : drôle et instructif !

                                   La méthode Stanislavski

    par Luc Deborde

    http://www.theatrons.com/stanislavski.php

    "Peu importe que le jeu soit bon ou mauvais, ce qui importe, c'est qu'il soit vrai"

    Dans cette page : C'est qui ? - C'est où, c'est quand ? - C'est quoi ? - Comment ça marche ? 

    Constantin Stanislavski par Valentin SerovC'est qui ?

    Constantin Sergueïevitch Stanislavski, né Alexeïev le 5 janvier 1863 à Moscou et mort le le 7 août 1938, fut comédien, metteur en scène et professeur d'art dramatique.

    Il est l'un des créateurs, avec Vladimir Nemirovitch-Dantchenko, du Théâtre d'Art de Moscou (qu'il dirigea jusqu'à sa mort) et il est l'auteur de "La Formation de l'acteur" et de "La Construction du Personnage"

    Lorsqu'il meurt en 1938, son enseignement a bouleversé toute l'Europe. Dans les années 1950, l'acteur américain Lee Strasberg reprend les idées de Stanislavski pour les enseigner au sein de l'"'Actors Studio".

    Grâce à ses succés, l'"Actors Studio" a essaimé dans le monde entier et a fini par devenir le nom moderne de la "méthode Stanislavski" plutôt qu'une institution localisée dans un lieu précis.

    Cette vision du jeu du comédien fait désormais figure de passage obligé pour tout acteur souhaitant évoluer dans le monde du théâtre ou du cinéma.

    C'est où, c'est quand ?

    Le souci de Stanislavski était de répondre aux exigences des auteurs naturalistes tels que Anton Tchekhov (qui était son ami) et Maxime Gorki. Jouer "juste", jouer "vrai" est son obsession principale.

    Si sa vision du jeu de l'acteur continue, 100 ans après sa création, à influencer considérablement le théâtre et le cinéma d'aujourd'hui, c'est qu'elle se place absolument hors du temps.

    A une époque où l'interprétation des acteurs était exagérée, empesée et grandiloquente, en plein démarrage de l'ère industrielle ou le rationalisme et le mécanisme pèsent lourdement sur les pensées, Stanislavski nous propose un jeu fin, léger, sensible, profondément humain.

    Alors que la "raison" semble être la seule valeur reconnue par ses contemporains, Stanislavski tire le meilleur des travaux de Freud pour reconnaitre l'importance des émotions et du subconscient. Il ne cherche pas à dominer ou à contrôler le subconscient. Il cherche à "danser" avec lui car "Seul le subconscient peut nous procurer l'inspiration dont nous avons besoin pour créer."

    Sa vision à la fois très humble et très ambitieuse du jeu dramatique donne à l'acteur l'occasion d'être un véritable artiste, de jouer l'équilibre (et souvent la tension) entre toutes les parts de lui-même.

    D'autres écoles de la même époque (et parfois de la même culture, voir le cinéma soviétique, par exemple) sont en totale opposition avec cette façon de voir : l'acteur y est considéré comme une sorte de machine à la disposition du metteur en scène, il doit pouvoir contrôler son corps de manière mécanique pour obtenir les mouvements et l'attitude prévus par le scénario ou par la volonté du metteur en scène. L'imitationserait donc le seul talent utile à l'acteur.

    Cette tendance à nier la sensibilité de l'acteur et à lui imposer un jeu de "surmarionnette" est finalement celle qui dominera toute la première moitié du XXe siècle : d'Adolphe Appia à Edouard Gordon Craig, d'Antonin Artaud à Bob Wilson, on cherche à créer l'émotion par un "spectacle total" accordant bien plus d'importance aux lumières et à la mise en scène qu'à la capacité d'intériorisation de l'acteur. Ce dernier n'est qu'un élément du spectacle parmi d'autre, un figurant, une partie du décors qui bouge et qui parle, un pion, un symbole, en bref, une machine dont le jeu n'a de sens qu'à travers sa participation au "grand tout" dont le metteur en scène est le maître suprême (le Dieu).

    Stanislavski fait donc un peu figure d'extra-terrestre dans ce contexte : révolutionnaire par rapport au siècle de sa naissance, avant-gardiste par rapport au siècle de sa mort, il est surtout reconnu depuis les années 1950. Ses propos, incroyablement modernes, correspondent parfaitement à la vision du théâtre d'aujourd'hui, basé sur la sincérité du jeu et de l'émotion.

    Pour en savoir plus sur le contexte historique qui fut celui de Stanislavski, lire notre page consacrée authéâtre du XIXe siècle.

    C'est quoi ?

    "Ce qui peut arriver de mieux à un acteur, c'est d'être complètement pris par son rôle. Involontairement, il se met alors à vivre son personnage, sans même savoir ce qu'il ressent, sans penser à ce qu'il fait, guidé par son intuition et son subconscient"

    "C'est une gageure : seul le subconscient peut nous procurer l'inspiration dont nous avons besoin pour créer, mais ce n'est que grâce au conscient, qui par principe le supprime, que nous pouvons utiliser le subconscient."

    Cette gageure, ce paradoxe, Stanislavski propose de le résoudre en proposant à l'acteur de se rendre attentif et disponible à lui-même.

    "Il s'agit de laisser à la nature le soin de tout ce qui est, au sens le plus large du mot, subconscient, et de nous en tenir à ce qui est à notre portée. Lorsque l'intuition et le subconscient apparaissent dans notre travail, nous devons savoir ne pas les contrarier."

    Quelle humilité, quel modernisme dans cette pensée ! On croirait entendre les psys et les coachs du 21è siècle nous parler du fameux "lâcher-prise" qui est reconnu aujourd'hui comme l'une des conditions incontournables de l'expression et de la libération de soi.

    Stanislavski voit la capacité créatrice comme une muse un peu capricieuse, qu'il faut solliciter avec douceur mais avec fermeté, par l'exemple.

    "On ne peut pas constamment créer avec l'aide du subconscient ou de l'inspiration. Il n'existe pas de pareil génie. C'est pourquoi vous devez apprendre avant tout à créer consciemment et avec beaucoup de justesse, car c'est le meilleur moyen d'ouvrir la voie à l'épanouissement du subconscient, et par là à l'inspiration.

    Plus vous aurez dans votre jeu de moments de création conscients, plus vous aurez de chances de trouver l'inspiration."

    car...

    "Il ne s'agit pas d'exprimer uniquement la vie extérieure du personnage. Il faut encore y adapter ses propres qualités humaines, y verser toute son âme. Le but fondamental de notre art est de créer la vie profonde d'un être humain et de l'exprimer sous une forme artistique."

    Pour atteindre l'idéal proposé par Stanislavski, l'acteur devra trouver son équilibre parfait et devra pour cela passer par une recherche absolue de sincérité avec lui-même.

    "Il faut faire très attention lorsque vous travaillez devant le miroir. Car par ce moyen, l'acteur apprend à s'observer de l'extérieur, plutôt que de l'intérieur."

    C'est son "moi profond" que l'acteur doit découvrir et apprivoiser s'il veut exceller dans son art. C'est avec lui qu'il devra se (re)connecter à chacune de ses représentations. Ce que Stanislavski condamne en premier lieu (et avec violence !) c'est le cabotinage :

    "Le théâtre, en raison de son côté de son côté spectaculaire et de sa notoriété, attire beaucoup de gens qui ne veulent qu'exploiter leur beauté ou faire carrière. Ils profitent de l'ignorance du public, de son goût faussé, des caprices, des intrigues, des faux succès et de tant d'autres moyens qui n'ont aucun rapport avec l'art. Ces exploiteurs sont des ennemis mortels de l'art. Nous devons user avec eux des mesures les plus strictes, et si nous ne pouvons les changer, il faut leur faire quitter les planches."

    "Une vérité artistique est difficile a exprimer, mais elle ne lasse jamais. Elle devient plus agréable, pénètre plus profondément de jour en jour jusqu'à ce qu'elle domine l'être entier de l'artiste et son public. Un rôle qui est construit sur la vérité grandira, tandis que celui qui repose sur des stéréotypes se desséchera."

    Comment ça marche ?

    A travers cette section, je tente de résumer les grandes lignes de la pensée de Stanislavski. Vous trouverez dans le menu de gauche les différents thèmes que j'ai extraits de sa lecture :

     

    Ces diverses pages sont des compilations d'extraits du livre "La formation de l'acteur" disponible chez plusieurs éditeurs : Pygmalion, Petite bibliothèque Payot, Payot.

    Si les extraits proposés ici sont parvenus à vous intéresser, je vous recommande vivement la lecture du livre complet. Ecrit comme une semi-fiction, il raconte le parcours d'un jeune étudiant au sein d'un école de théâtre. Le Directeur, Tortsov, y distille ses leçons avec fermeté, amour et humour et sert de porte-parole à Stanislavski.

    Cette méthode de présentation originale permet de suivre la "leçon" de Stanislavski comme si l'on était son élève. A travers des exemples choisis pour leur intérêt, Stanislavski donne son point de vue sur les principaux obstacles à éviter en tant qu'acteur et sur la méthode à suivre pour réussir ses interprétations.

     


     

    Le contenu de cette page est partiellement inspiré de :
    Wikipedia - Biographie et bibliographie de Constantin Stanislavski

    A lire également sur d'autres sites :
    Le théâtre de Constantin Stanislavski
    sur le site de Claire Legendre
    La méthode Stanislavski sur Russie.net


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