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Recueil sur les châteaux de la Loire
Poèmes de Jules Suszeck, 1ère Littéraire- 2016
Les Châteaux de la Loire
Beaugency
De ton ancien attrait, plein de mélancolie
Ce monumental donjon, toujours resplendit
Portant le nom d'un puissant monarque romain
Il ne cesse d'ombrager nombre de voisins;
Parsemé de fenêtres apposées, crucifiées
Sa quadruple façade songe à exprimer
Une idée de notre propre et triste histoire.
Une pancarte me revient ainsi en mémoire
Elle narrait un ancien événement s'étant
Produit dans l'église dont les longs bas reliefs
Émerveillaient notre scolaire groupement;
Il est ainsi prouvé que le lien très bref
D'Aliénor d'Aquitaine et du jeune Louis VII
Lors d'un second concile et en ce lieu s’arrête.
Musée de Bordeaux
Chambord
O,le plus grand de tes parents
D'où proviennent tes cheminées?
Pour sûr du roi François Ier
Qui revenait de Marignan.
C'est ainsi que ce prince des
Humanités,d'un grand désir
D'obtenir selon son plaisir
Un palais de toute beauté,
Fit ériger près de la Loire
Un monument tout à sa gloire
Dépensant encore sans compter
Il te fit selon son idée;
Une fois ce roi ayant rejoint
Les morts,tu pus changer
de destinée mais par son soin
tu lui restes toujours attaché.
Amboise
Lors de ta visite,je fus un peu surpris
L'aspect de ta structure m'ayant interrogé
La réponse à ta vive originalité
Etant la Révolution qui dans un grand bruit
A détruit une grande partie d'un ensemble
Qui depuis des années s'effritait en silence.
Ton rôle premier au service des rois de France
La garde de leurs nombreux enfants,il me semble,
Avait depuis longtemps cessé d'être un motif
Justifiant l'entretien de tes longues bâtisses
Devenu prison,tes pensionnaires te hissent
A une célébrité digne de tes actifs.
Du célèbre rebelle venu du Sahara
A l’écureuil des finances surintendant
En passant par de nombreux grands ducs louvoyants.
Maintenant devenu un musée;Te voilà
Admiré par le monde entier qui a la foi
Qu'en ton domaine réside l'égal des rois.
Chenonceau
Après une longue promenade ombragée,
Nous voilà enfin sorti de ta longue allée
Après un sublime labyrinthe malin,
Prenant place dans de magnifiques jardins
Nous voici enfin là,de nouveau face à toi
Toi,qui enjambe doucement cette rivière
Par un pont en cinq arches apposé sur le Cher.
Mais continuons la description sous ton toit;
Passant par la Chapelle et la salle des gardes,
Nous pûmes voir la chambre de Diane de Poitiers
Tout comme celle de Gabrielle d'Estrées.
Sacrilège!D'avoir oublié par mégarde,
Celle d'une autre reine pleine de malice
Qui a pour nom Catherine de Médicis.
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