• Commentaire 1ère S : l'Île des Esclaves

     

    • Erreurs de méthodologie

    Un axe principal ( I, II dans votre plan au brouillon) doit comporter obligatoirement 2 ou 3 sous-parties.

     pas de "métalangage" : vous n'avez pas à expliquer ce que vous faites en matière de méthodologie, comme " Nous allons donc répondre à la problématique";  "la problématique est la suivante";  "je vais faire un plan en deux parties...".

    Inscrire des titres et des sous-titres relève du même type d'erreurs. 

    - n'annoncer pas le plan avant de proposer une problématique : où est la logique? Le plan permet de répondre à cette dernière;  c'est comme mettre la charrette avant les boeufs!

    - Entre la présentation de l'oeuvre ( titre,l'auteur, époque) et la problématique, il faut indiquer le thème ou le sujet du passage à commenter.

    - attention à l'insertion des citations. Utilisez les deux petits points avant les guillemets, ou intégrez la citation dans votre phrase à l'aide de verbes de parole ou de tournures introductives 

    - pas de citations trop longues ( quasiment une demi-page) ni de catalogue de citations. D'abord, cela apparaît comme du "remplissage"; ensuite, comment analyser de façon claire un passage aussi dense?

    - pour la millième foiscry, ne pas commencer une sous-partie par une citation : LA CITATION N'EST PAS UN ARGUMENT!!!!!! Elle justifie l'argument, elle l'illustre. En aucun cas elle ne se substitue à lui. En outre, nous avons dit que la première phrase de la sous-partie, donc du paragraphe, correspond au sous-titre correctement rédigé. Où avez-vous jamais vu une citation comme sous-titre? 

    - et enfin, également signalé à chaque correction, on ne souligne pas un texte en l'inscrivant entre guillemets! Il faut choisir : on souligne le titre d'une oeuvre ( roman, essai, pièce, recueil...), on inscrit entre guillemets le titre d'un poème, d'une section de recueil, d'un chapitre, ou une citation du texte. 

    Il existe encore quelques élèves qui ne soulignent pas les titres, qui ne font pas d'introduction de partie, qui sautent le même nombre de lignes entre les parties et les sous-parties : comment est-ce possible????? Que font-ils en classe au moment des cours, des exercices, des corrections? Qu'ont-ils copié dans leur classeur? Comment révisent-ils leurs fiches de méthodologie avant l'épreuve?

     

    • Erreurs d'analyse ou fragilité dans le propos (argument insuffisamment développé ou mal justifié)

    - Vous ne pouvez bâtir un axe uniquement sur un procédé ( par exemple ici le comique de mot). Un procédé n'est pas un argument qui plus est.)

    - Vous aviez à commenter une scène d'exposition : par conséquent, vérifier si ,oui ou non, elle remplissait ses fonctions traditionnelles s'imposait. D'ailleurs, d'après vous...^^ quelles sont ces fameuses fonctions?

    - Attention, on ne parle jamais de l'incipit d'une pièce de théâtre. Ce terme correspond uniquement au début d'un roman. La scène 1 de l'acte I est, comme dit ci-dessus, la scène d'exposition.

    - Il  était également nécessaire d'aborder l'inversion des rôles dès la scène 1 de l'acte I : la scène d'exposition doit lancer l'intrigue le plus rapidement possible pour "accrocher" le spectateur, pour susciter son intêrêt. Vous qui avez lu la pièce en entier, vous deviez mesurer l'importance des comportements dans cette scène et le renversement hiérarchique qui semble s'opérer peu à peu.

    - beaucoup d'entre vous n'ont pas perçu l'ironie d'Arlequin : non, il n'est pas désespéré, il se moque de son maître dès le début: "Hélas! ils sont noyés dans la mer , et  nous avons la même commodité." ( la note vous indiquait, pour éviter tout contre-sens : la même opportunité; ils ont l'occasion de les rejoindre). Puis, lorsque son maître l'engage à partir à la recherche d'éventuels rescapés, Arlequin répond : "Mais reposons-nous auparavant pour boire un petit coup d'eau-de-vie..." Cela vous semble-t-il l'attitude pessimiste d'un homme désespéré? 

    - Attention à l'habituelle paraphrase, ou à la forte tendance à résumer le texte à l'aide d'un collage de citations.

    • Fautes d'expression 

    - Faire partie de.... : n'oubliez pas le -e final ; faire partie de qqchose signifie "être une partie" de quelque chose.

    - D'ailleur

    - apeuré : et non *appeuré

    - *il exprime que ......:  le verbe exprimer est de construction directe;  on exprime  une idée, une opinion, un souhait, un sentiment... / Il faut dire alors : "Il affirme que...; il  soutient que..."

    -"bien que" et non *malgré que; 

     - Quant à malgré, il s'écrit sans -s à la fin!

    - Et les incontournables : le *héro, le *champs lexical. Je vous laisse corriger!

    - le personnage ou l'auteur ne "citent" pas le texte!!!!! Citer signifie reproduire les paroles de quelqu'un. 

    - un texte "s'intitule", il ne se nomme pas. Vous ne dites pas : "Quel est le nom de ce livre?" sinon : "Quel est le titre du livre?"

    - le mot éloge est masculin : un éloge et non *une éloge

     

    Les grosses bourdes ( ou "sottises" dans un langage plus châtié!)

    Commentaire 1ère L: éloge de l'inconstance-Dom Juan, Molière

    - Alors non, Iphicrae n'est pas un maître "négrier"! Où avez-vous qu'il faisait du trafic d'esclaves d'une part, et d'autre part, que ses esclaves étaient des noirs africains???!!!!!!

    - Les règles très contraignantes au théâtre ne remontent ps à l'Antiquité, mais au théâtre classique, (c'est-à-dire du XVIIe siècle) et relèvent d'une conception très normative de la langue et de la littérature à cette époque.

    - les indications en italique au début de la scène, indiquant les éléments du décor, ne correspondent pas à une préface!!! Ce sont des DIDASCALIES!

     

     

     


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