• Biographie

    Camus

    Albert Camus- 1913-1960

    Philosophe, essayiste, romancier, dramaturge et journaliste

     

    Enfance et Formation :

    • Albert Camus est né en Algérie française, à Mondovi, le 7 novembre 1913. Les paysages de son pays natal imprègnent ses écrits. On reconnaît leur forte influence dans ses oeuvres comme Noces, La Peste  ou encore Le Premier Homme.
    • Orphelin de père ( mort à la guerre), élevé par sa grand-mère et une mère mutique, analphabète, qu'il aime inconditionnellement.
    • Son instituteur Louis Germain sera déterminant dans la poursuite de ses études. Il tentera de convaincre sa grand-mère de ne pas le retirer de l'école, au vu de ses capacités, et l'inscrira sur la liste des candidats aux bourses d'état. Camus lui rendra hommage dans son discours de réception du prix Nobel.
    • 1933 :Etudes de Lettres à la Faculté d'Alger

     

    Camus

     

    Débuts littéraires et journalistiques :

    • Très tôt, il se passionne pour l'écriture et le théâtre . Il devient directeur d'une petite compagnie théâtrale à Alger. Parallèlement, il nourrit une autre passion pour le football.
    • Il poursuit des études de philosophie.
    •  1930 : tuberculose diagnostiquée. Camus entreprend alors un long chemin de familiarité avec la mort qui se trouvera au coeur de son oeuvre et de sa philosophie.
    • Il prend position pour les plus humbles et s'oppose à toute forme de totalitarisme

    Camus

     

    Carrière Littéraire :

    • Il se fait connaître par ses écrits romanesques et ses pièces de théâtre : 
    • 1938 : il commence à écrire Caligula ( représentée pour la première fois 7 ans plus tard) et L'Etranger.
    • 1942: parution de L'Etranger
    • Résistant et journaliste durant la guerre : il est rédacteur en chef du journal Combat, en 1943
    • 1946 : voyage aux Etats-Unis. Camus y achève le rédaction de La Peste.
    • Camus se fait connaître aussi par ses essais : Le mythe de  Sisyphe-1942, L'Homme révolté-1951. Ce dernier ouvrage déclenche une violente polémique avec Sartre et ses amis écrivains de la revue Les Temps Modernes
    • Son oeuvre aborde les problèmes se posant à la conscience de l'homme du XXe siècle et réfléchit à la contingence et l'absurde qui marquent la condition humaine.
    • Il obtient le prix Nobel de Littérature en 1957 pour l'ensemble de son oeuvre.

     

    Camus

    Camus et l'Algérie :

    • Quand éclate la guerre d'Algérie, il est déchiré et les deux camps antagonistes lui reprochent ses positions car il lui est impossible de prendre parti pour les uns contre les autres. Son idéal serait une Algérie où arabes et français cohabiteraient, sans colonisation. En 1956, il lance un appel à la paix, puis, en 1957, il publie un manifeste contre la peine de mort.
    • "Lors d'une rencontre avec des étudiants suédois, un étudiant arabe lui reproche, à lui le natif d'Algérie, son silence sur ce qui s'y déroule. Camus, en vérité, s'est beaucoup exprimé (...) A l'étudiant, il répond : "En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d'Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c'est cela la justice, je préfère ma mère." Dans le compte rendu du Monde, cette phrase devient : " Je crois à la Justice, mais je défendrai ma mère avant la justice." Puis la rumeur en fait ce qu'on n'a plus jamais cessé d'entendre : " Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère." Belle histoire de téléphone arabe à propos d'une phrase jamais dite, et dont la signification est toute autre : Camus n'opposait pas la justice à sa terre natale, mais dénonçait, en situation, le terrorisme. "

            ( Philippe Lançon)

     

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    Camus et l'absurde :

    • Chez Camus, l'absurde conduit à la révolte. L'homme est mortel, la vie n'a pas de sens ni de but en soi. Mais l'homme est libre de ses choix, à lui de lutter contre l'absurdité de la vie. Il développe une philosophie humaniste basée sur le combat et la solidarité.

     

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     Une mort tragique :

    • Il meurt dans un accident de voiture le 4 janvier 1960. Il rentrait à Paris dans la voiture de son ami, Michel Gallimard. A moins de cent kilomètres de la capitale, la voiture fait une embardée inexpliquée : il est tué sur le coup. Il transportait avec lui le manuscrit du Premier Homme qui demeurera inachevé.

     

     

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