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    https://www.schoolmouv.fr/


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  • Biographie de Musset

    Alfred de Musset, 1810-1857

    Poète, romancier et dramaturge

     

       L'Enfant  terrible du romantisme

    Enfance et formation:

    né  en décembre 1810, au sein d'une vieille famille aristocratique et lettrée, originaire de province.

    - enfance heureuse, sans problème, en compagnie de son frère aîné Paul qui deviendra son 1er biographe.

    - éduqué par un précepteur jusqu'à l'âge de 9 ans; puis poursuit de brillantes  études au collège Henri IV à Paris.

    - 1827 : 1er prix de dissertation française et second prix de dissertation latine au Concours Général.

    - poète très précoce, au tempérament fougueux, passionné, et dont le plus grand rêve est de devenir un écrivain talentueux. En 1827, il écrit à son ami Paul Foucher, beau-frère de Victor Hugo :

    "Je ne voudrais pas écrire ou je voudrais être Schiller ou Shakespeare".

    Le Mal du Siècle et l'enfant terrible du romantisme:

    - Bien qu'il refuse d'être assimilé à aucun mouvement ni courant littéraire, Alfred de Musset incarne à la perfection le mal du siècle romantique. Son oeuvre toute entière est imprégnée de passions malheureuses et de contradiction. Son poème Le Pélican, allégorie du poète, défend une esthétique de la douleur : " Les plus désespérés sont les chants les plus beaux".

    - Comme certains de ses héros, il mène une vie dissolue qui altère sa santé et entretient sa mélancolie.

    - Sa vie amoureuse est le reflet de ce tempérament emporté, excessif et fantasque. Il aime plusieurs fois, ses liaisons sont nombreuses mais toujours passionnelles. Ce besoin immodéré d'amour intense et la désillusion de nombreux échecs sentimentaux alimentent son oeuvre littéraire. Dans son roman largement  autobiographique La Confession d'un enfant du siècle, publié après sa douloureuse rupture avec George Sand, il se confie à travers  son personnage principal : "Dans quelque lieu que je fusse, quelque occupation que je m'imposasse, je ne pouvais penser qu'aux femmes : la vue d'une femme me faisait trembler...Or, je ne songeais qu'aux femmes et je ne croyais plus à la possibilité d'un véritable amour."

    - La relation la plus intense et conflictuelle et celle, en effet, qu'il  entretiendra avec la romancière, aussi célèbre et aussi extravagante que lui, Aurore Dupin  dit George Sand. Ils s'aiment et se déchirent, elle le trompe, il lui envoie des lettres brûlantes. Leur correspondance est semblable à leur passion : " Jamais homme n'a aimé comme je t'aime, je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour...Tu as un autre amant, je le sais bien. J'en meurs mais j'aime, j'aime."

    Biographie de Musset

    George Sand

    Dépressif et malade, il meurt à 46 ans, le 2 mai 1857. 

     

    Son Oeuvre :

    - Poésie : Musset publie son premier recueil de poésie à dix-neuf ans, Contes d'Espagne et d'Italie. Viendront par la suite la série des quatre "Nuits", La Nuit de mai et La nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d'août en 1836 et enfin La nuit d'octobre en 1837.

    - Théâtre : Il s'illustre particulièrement dans le genre dramatique; sa première comédie, La Nuit Vénitienne est un échec auprès du public et de la critique. Découragé par cette expérience malheureuse, il se distinguera en écrivant par la suite des pièces destinées à être lues, publiées d'abord dans la revue des Deux Mondes puis, en 1832, dans un recueil au titre évocateur de "Spectacles dans un fauteuil". 

    Ses pièces les plus célèbres, A quoi rêvent les jeunes filles (1832), Les Caprices de Marianne (1833), Fantasio, Lorenzaccio (considéré comme un chef d'oeuvre), On ne badine pas avec l'amour (1834), seront mises en scène des années après leur publication. Certaines sont régulièrement à l'affiche de la Comédie Française où elles rencontrent un succès jamais démenti. 

    - Roman: en 1836, il publie un roman autobiographique , La Confession d'un enfant du siècle.

    Il reçoit la Légion d'honneur en 1845 et est élu à l'Académie française en 1852.

    Voir aussi : 

    /gallica.bnf.fr/essentiels/musset

     


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  •  

    Méthodologie:

    Introduction :

    - 1 amorce : amener le sujet. 

    - la problématique : recopier le sujet tel quel ( possibilité de tranformer une question directe en question indirecte)

    - reformulation de la problématique si mots compliqués ou polysémiques ( à partir de l'analyse du sujet au brouillon, avec votre définition des mots clés).

    - L'annonce des grands axes du plan.

     

    Développement : mise en page semblable à celle du commentaire

    - introduisez les grands axes par une phrase rédigée qui remplace les titres de votre plan puis allez à la ligne. 

    - sautez une ligne entre l'introduction et le développement, entre les grandes parties, et entre le développement et la conclusion.

    - allez simplement à la ligne entre chaque sous-partie, commencer par un alinéa et un connecteur.

    - Une sous-partie= un paragraphe : n'allez jamais à la ligne , enchaînez les idées et les exemples qui viennent justifier l'argument principal de la sous-partie ( celui-ci correspond au sous-titre dans votre plan : 1) ; 2)...

     

    Exploitation des exemples: 

    - un titre ne suffit pas. Vous devez expliquer de quoi parle le texte ( ici un poème ou un art poétique). Vous devez montrer en quoi cet exemple prouve la justesse ou la véracité de votre argument.

    - Attention : le "je" poétique peut être tout aussi fictif que le "je" romanesque. Ce sont les connaissances sur la vie de l'auteur ou sur les circonstances de l'écriture de l'oeuvre qui nous permettent de savoir si le "je" est autobiographique ( d'où l'étude, même sommaire, des biographies dans la fiche bac).

    - n'oubliez pas que vous devez utiliser au moins l'un des textes du corpus dans vos exemples.

     

    Conclusion :

    - Comme dans le commentaire, effectuez une synthèse des pricipaux arguments pour répondre explicitement à la problématique.

    - Proposez une ouverture : nouvelle question, comparaison.

     

    Erreurs : 

    - ne présentez pas les textes du corpus dans l'introduction de la dissertation. Vous ne devez le faire que dans la réponse à la question des textes du corpus.

    - de même, quand vous utilisez les textes du corpus en exemple, vous ne pouvez, ici, les désigner par leur lettre. Vous devez obligatoirement vous y référer par le titre.

    - N'énoncez pas de "vérité"que vous ne pouvez prouver : "Les poètes, de tout temps, ont cherché à reproduire le réel"; " Pour la plupart de ses admirateurs, la poésie s'identifie principalement au lyrisme". 

    - Nuancez vos propos avec parfois, souvent, ne dites pas : "la poésie doit s'inscrire dans la réalité ( c'est faux bien sûr, ce n'est pas une obligation)", mais " La poésie peut s'inscrire dans la réalité".

    - la poésie n'est pas un style, ni un thème, ni un registre : c'est un genre.

    - inversement, le lyrisme est un bien un registre et non un genre.

    Je vous conseille vivement, à nouveau, le site suivant :

    https://www.afterclasse.fr/

    • inscrivez-vous gratuitement
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    • Vous pouvez réviser toutes les matières et tous les objets d'étude du français en cliquant sur niveau 1ère....
    • Chercher des idées, des pistes, des textes sur internet est une chose, le plagiat en est une autre.

    http://www.etudier.com/dissertations/La-Po%C3%A9sie-a-t-Elle-Pour-Fonction-d%E2%80%99Exprimer/588915.html

    Plan proposé pour répondre à la problématique:

    I- La poésie entretient des liens étroits avec le réel : 

    1) L'expression de sentiments personnels ( lyrisme, expériences personnelles : l'amour, la mort, la maladie, l'exil...)

    2) un regard critique sur le monde ( poésie satirique, poésie didactique, poésie engagée)

    3) la poésie raconte le monde, elle le dit, elle en conserve la mémoire.

     

    II- La poésie transcende le réel :

    1) Elle magnifie le monde, elle le transforme ( donne vie aux objets, aux animaux, fait du beau avec du laid)

    2) La poésie crée un monde, un univers, qu'elle fait surgir par ses images et ses sonorités ( poésie du rêve, de l'inconscient; lien avec l'Idéal et le spirituel)

    3) La poésie est un monde en soi : elle peut n'avoir pour but qu'elle-même, sans chercher à reproduire ni transfigurer le réel : elle est l'art du beau, elle cherche à être musique ou beauté. Elle n'a as forcément de sens ni de message à transmettre.

    Pour chacune de ces sous-parties, trouvez au moins un exemple et commentez-le. (cf. les textes étudiés en classe ainsi que les corpus, celui sur l'art poétique et celui sur les fonctions de la poésie publié en page d'accueil de ce blog et en note d'information sur libercol).


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    • Erreurs de méthodologie

    Un axe principal ( I, II dans votre plan au brouillon) doit comporter obligatoirement 2 ou 3 sous-parties.

     pas de "métalangage" : vous n'avez pas à expliquer ce que vous faites en matière de méthodologie, comme " Nous allons donc répondre à la problématique";  "la problématique est la suivante";  "je vais faire un plan en deux parties...".

    Inscrire des titres et des sous-titres relève du même type d'erreurs. 

    - n'annoncer pas le plan avant de proposer une problématique : où est la logique? Le plan permet de répondre à cette dernière;  c'est comme mettre la charrette avant les boeufs!

    - Entre la présentation de l'oeuvre ( titre,l'auteur, époque) et la problématique, il faut indiquer le thème ou le sujet du passage à commenter.

    - attention à l'insertion des citations. Utilisez les deux petits points avant les guillemets, ou intégrez la citation dans votre phrase à l'aide de verbes de parole ou de tournures introductives 

    - pas de citations trop longues ( quasiment une demi-page) ni de catalogue de citations. D'abord, cela apparaît comme du "remplissage"; ensuite, comment analyser de façon claire un passage aussi dense?

    - pour la millième foiscry, ne pas commencer une sous-partie par une citation : LA CITATION N'EST PAS UN ARGUMENT!!!!!! Elle justifie l'argument, elle l'illustre. En aucun cas elle ne se substitue à lui. En outre, nous avons dit que la première phrase de la sous-partie, donc du paragraphe, correspond au sous-titre correctement rédigé. Où avez-vous jamais vu une citation comme sous-titre? 

    - et enfin, également signalé à chaque correction, on ne souligne pas un texte en l'inscrivant entre guillemets! Il faut choisir : on souligne le titre d'une oeuvre ( roman, essai, pièce, recueil...), on inscrit entre guillemets le titre d'un poème, d'une section de recueil, d'un chapitre, ou une citation du texte. 

    Il existe encore quelques élèves qui ne soulignent pas les titres, qui ne font pas d'introduction de partie, qui sautent le même nombre de lignes entre les parties et les sous-parties : comment est-ce possible????? Que font-ils en classe au moment des cours, des exercices, des corrections? Qu'ont-ils copié dans leur classeur? Comment révisent-ils leurs fiches de méthodologie avant l'épreuve?

     

    • Erreurs d'analyse ou fragilité dans le propos (argument insuffisamment développé ou mal justifié)

    - Vous ne pouvez bâtir un axe uniquement sur un procédé ( par exemple ici le comique de mot). Un procédé n'est pas un argument qui plus est.)

    - Vous aviez à commenter une scène d'exposition : par conséquent, vérifier si ,oui ou non, elle remplissait ses fonctions traditionnelles s'imposait. D'ailleurs, d'après vous...^^ quelles sont ces fameuses fonctions?

    - Attention, on ne parle jamais de l'incipit d'une pièce de théâtre. Ce terme correspond uniquement au début d'un roman. La scène 1 de l'acte I est, comme dit ci-dessus, la scène d'exposition.

    - Il  était également nécessaire d'aborder l'inversion des rôles dès la scène 1 de l'acte I : la scène d'exposition doit lancer l'intrigue le plus rapidement possible pour "accrocher" le spectateur, pour susciter son intêrêt. Vous qui avez lu la pièce en entier, vous deviez mesurer l'importance des comportements dans cette scène et le renversement hiérarchique qui semble s'opérer peu à peu.

    - beaucoup d'entre vous n'ont pas perçu l'ironie d'Arlequin : non, il n'est pas désespéré, il se moque de son maître dès le début: "Hélas! ils sont noyés dans la mer , et  nous avons la même commodité." ( la note vous indiquait, pour éviter tout contre-sens : la même opportunité; ils ont l'occasion de les rejoindre). Puis, lorsque son maître l'engage à partir à la recherche d'éventuels rescapés, Arlequin répond : "Mais reposons-nous auparavant pour boire un petit coup d'eau-de-vie..." Cela vous semble-t-il l'attitude pessimiste d'un homme désespéré? 

    - Attention à l'habituelle paraphrase, ou à la forte tendance à résumer le texte à l'aide d'un collage de citations.

    • Fautes d'expression 

    - Faire partie de.... : n'oubliez pas le -e final ; faire partie de qqchose signifie "être une partie" de quelque chose.

    - D'ailleur

    - apeuré : et non *appeuré

    - *il exprime que ......:  le verbe exprimer est de construction directe;  on exprime  une idée, une opinion, un souhait, un sentiment... / Il faut dire alors : "Il affirme que...; il  soutient que..."

    -"bien que" et non *malgré que; 

     - Quant à malgré, il s'écrit sans -s à la fin!

    - Et les incontournables : le *héro, le *champs lexical. Je vous laisse corriger!

    - le personnage ou l'auteur ne "citent" pas le texte!!!!! Citer signifie reproduire les paroles de quelqu'un. 

    - un texte "s'intitule", il ne se nomme pas. Vous ne dites pas : "Quel est le nom de ce livre?" sinon : "Quel est le titre du livre?"

    - le mot éloge est masculin : un éloge et non *une éloge

     

    Les grosses bourdes ( ou "sottises" dans un langage plus châtié!)

    Commentaire 1ère L: éloge de l'inconstance-Dom Juan, Molière

    - Alors non, Iphicrae n'est pas un maître "négrier"! Où avez-vous qu'il faisait du trafic d'esclaves d'une part, et d'autre part, que ses esclaves étaient des noirs africains???!!!!!!

    - Les règles très contraignantes au théâtre ne remontent ps à l'Antiquité, mais au théâtre classique, (c'est-à-dire du XVIIe siècle) et relèvent d'une conception très normative de la langue et de la littérature à cette époque.

    - les indications en italique au début de la scène, indiquant les éléments du décor, ne correspondent pas à une préface!!! Ce sont des DIDASCALIES!

     

     

     


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  • - Tout d'abord , un bref bilan :

    - quelques excellentes copies qui sont de très bon augure pour la suite.

    - De nombreuses copies  sérieuses et encourageantes, avec quelques erreurs de méthodologie faciles à corriger par la pratique ( mise en page, début de paragraphe mal rédigé, connecteurs oubliés, citations trop longues ou mal tronquées...).

    -difficulté rencontrée dans la majorité des copies : analyser les citations et les procédés employés. Ce passage du roman a été généralement bien compris, mais la méthode du commentaire est encore mal maîtrisée. Vous ne faites souvent que raconter le texte en le truffant de citations au fur et à mesure.

    - des copies inquiétantes mais sans surprise pour moi  ( et sans surprise pour l'élève à mon avis...) : on ne peut obtenir de bons résultats sans travail, sans efforts!

     

    • Erreurs de méthodologie

    encore une fois : pas de "métalangage" : vous n'avez pas à expliquer ce que vous faites en matière de méthodologie, comme " Nous allons donc répondre à la problématique"  "mon plan va être constitué  de deux parties...".

    Inscrire des titres et des sous-titres relève du même type d'erreurs. 

    - n'annoncer pas le plan avant de proposer une problématique : où est la logique? Le plan permet de répondre à cette dernière;  c'est comme mettre la charrette avant les boeufs!

    - ne pas annoncer les sous-parties : uniquement les grands axes ( redit le jour même du devoir!!)

    - l'amorce doit être courte et en lien avec le passage. Ne faites pas tout un cours sur le naturalisme! Ici, vous pouvez parler de l'importance de l'argent et des réalités sociales dans les romans naturalistes.

    - l'introduction forme un seul paragraphe : n'allez pas à la ligne à tout bout de champ.

    - chacune des deux sous-parties devait commencer par l'argument principal, indiqué dans le plan imposé par des sous-titres : 1) une introspection douloureuse/ 2) un duel entre désir et conscience.

    - ne pas sauter de ligne entre les sous-parties.

    - attention à l'insertion des citations. Utilisez les deux petits points avant les guillemets, ou intégrez la citation dans votre phrase à l'aide de verbes de parole.

    - pas de citations trop longues ( quasiment une demi-page) ni de catalogue de citations. D'abord, cela apparaît comme du "remplissage"; ensuite, comment analyser de façon claire un passage aussi dense?

    - ne pas commencer une sous-partie par une citation : la citation justifie l'argument, elle l'illustre. En aucun cas elle ne se substitue à lui.

    - et enfin, également signalé à chaque correction, on ne souligne pas un texte en l'inscrivant entre guillemets! Il faut choisir : on souligne le titre d'une oeuvre ( roman, essai, pièce, recueil...), on inscrit entre guillemets le titre d'un poème, d'une section de recueil, d'un chapitre, ou une citation du texte. 

     

    • Erreurs d'analyse ou fragilité dans le propos (argument insuffisamment développé ou mal justifié)

    - la paraphrase : erreur la plus courante chez les "néophytes"; certains élèves ont encore du mal à comprendre la méthode de l'analyse et ont une forte tendance à répéter simplement ce que dit le texte, et même à le résumer de façon linéaire.

    - l'étude linéaire est déconseillée, sauf si la composition du texte l'impose ( cf. la tirade d'Arnolphe étudiée puis commentée en classe). Ici, ce n'est pas le cas. Il faut une étude transversale.

    - tout argument doit être expliqué puis, systématiquement, illustré par une citation!!! Celle-ci doit être commentée : indiquez par quels procédés l'auteur met en valeur son idée.

    - ne faites jamais de digressions ni de commentaires personnels dans un commentaire.

     

    • Fautes d'expression ou maladresses dans la rédaction:

    - *Si il : s'il

    - *Malgré : malgré

    - variez les verbes : tant dans l'annonce du plan que dans le développement.

    - Attention, ce texte n'est pas versifié comme dans la comédie de Molière ou la tragédie de Racine étudiées précédemment; il est en prose: vous vous référez donc à des lignes, non à des vers.

    - Et encore une fois : Monsieur, en français, s'écrit M. en abrégé, et non *Mr  qui renvoie à Mister.

    - un texte explicatif ou argumentatif se rédige au présent. (l'imparfait et le passé simple sont des temps du récit et donnent encore plus l'impression que vous racontez le texte au lieu de l'analyser).

    - vous confondez souvent l'adjectif et le substantif quand vous utilisez les mots se terminant en -isme : Le naturalisme, mais un roman ou un écrivain naturaliste  et non pas * un roman ou un auteur naturalisme!

    - le futur simple se construit sur l'infinitif : étudier  donne nous étudierons et non *nous étudirons.

     

    • Les "bourdes" (ou "sottises")

    - Soyez vigilants quand vous recopiez les dates : un auteur du XIXe siècle ne peut avoir écrit son roman en 1960!

    - Dans le même "style", Maupassant n'est pas un auteur du XVIIe siècle! 

     

     

     


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    • Erreurs de méthodologie

    - encore une fois : pas de "métalangage" : vous n'avez pas à expliquer ce que vous faites en matière de méthodologie, comme " Nous allons donc répondre à la problématique";  "la problématique est la suivante";  "je vais faire un plan en deux parties...".

    Inscrire des titres et des sous-titres relève du même type d'erreurs. 

    - n'annoncer pas le plan avant de proposer une problématique : où est la logique? Le plan permet de répondre à cette dernière;  c'est comme mettre la charrette avant les boeufs!

    - Entre la présentation de l'oeuvre ( titre,l'auteur, époque) et la problématique, il faut indiquer le thème ou le sujet du passage à commenter.

    - autre erreur récurrente dans la présentation : " Nous allons étudier la scène 2 de l'acte I". Non! Il ne s'agit que d'un extrait de cette scène bien sûr! Une seule réplique!

    - attention à l'insertion des citations. Utilisez les deux petits points avant les guillemets, ou intégrez la citation dans votre phrase à l'aide de verbes de parole ou de tournures introductives : ainsi que le déclare Dom Juan, "Toutes les femmes ont le droit de nous charmer"; Dom Juan compare la fidélité à la mort, en utilisant des expressions comme "s'ensevelir pour toujours" ou "être mort dès sa jeunesse".

    - pas de citations trop longues ( quasiment une demi-page) ni de catalogue de citations. D'abord, cela apparaît comme du "remplissage"; ensuite, comment analyser de façon claire un passage aussi dense?

    - pour la millième foiscry, ne pas commencer une sous-partie par une citation : LA CITATION N'EST PAS UN ARGUMENT!!!!!! Elle justifie l'argument, elle l'illustre. En aucun cas elle ne se substitue à lui. En outre, nous avons dit que la première phrase de la sous-partie, donc du paragraphe, correspond au sous-titre correctement rédigé. Où avez-vous jamais vu une citation comme sous-titre? 

    - et enfin, également signalé à chaque correction, on ne souligne pas un texte en l'inscrivant entre guillemets! Il faut choisir : on souligne le titre d'une oeuvre ( roman, essai, pièce, recueil...), on inscrit entre guillemets le titre d'un poème, d'une section de recueil, d'un chapitre, ou une citation du texte. 

    - Il existe encore quelques élèves qui ne soulignent pas les titres, qui ne font pas d'introduction de partie, qui sautent le même nombre de lignes entre les parties et les sous-parties : comment est-ce possible????? Que font-ils en classe au moment des cours, des exercices, des corrections? Qu'ont-ils copié dans leur classeur? Comment révisent-ils leurs fiches de méthodologie avant l'épreuve?

     

    • Erreurs d'analyse ou fragilité dans le propos (argument insuffisamment développé ou mal justifié)

    - l'erreur d'interprétation la plus importante est sans doute de prendre le discours de D.J au pied de la lettre, et de le considérer comme un homme en détresse, un homme ridicule vaincu par ses pulsions et les manipulations féminines. Cette tirade est un joyau d'éloquence, de perversité et de mauvaise foi qui ne vise qu'à justifier le comportement de D.J, parfaitement maître de la situation.

    - il s'agit d'une tirade et non d'un monologue : l.1 : "tu veux qu'on se lie...": pronom du dialogue; il parle donc à un interlocuteur, non à lui-même.

    - en ouverture, après la conclusion, vous êtes assez nombreux à comparer Dom Juan au personnage du comte Almaviva, dans Le Mariage de Figaro: comparaison pertinente mais la plupart du temps non expliquée! Vous devez justifier cette comparaison.

    - présenter en amorce la fonction du théâtre classique, et en particulier les pièces de Molière, comme un divertissement, est une erreur. Nous avons vu que dans la préface du Tartuffe, Molière assigne à la comédie une fonction première : corriger les hommes en les divertissant.

    - l'amorce ainsi que l'ouverture se doivent d'être littéraires. Pas de considérations personnelles ou générales sur le sujet. Exemple d'amorce non valable : "Les Hommes ont toujours eu une vision de l'amour différente de celle des femmes". Abstenez-vous également de donner votre opinion personnelle sur le sujet ou sur le personnage, comme : "Don Juan a tort, la fidélité n'est pas ridicule" ou encore : " C'est mal de traiter les femmes comme des objets de plaisir". Les digressions ou remarques subjectives ou axiologiques ( c'est bien, c'est mal, c'est beau, c'est laid...) ne sont pas admises dans l'exercice du commentaire.

    - l'amorce est censée mener naturellement à la présentation de la pièce ou de l'extrait. Parfois, entre ces deux étapes, vous semblez sauter du coq à l'âne sans aucune transition ni logique. 

    - Le mot "objet", au XVIIe siècle, n'est pas dépréciatif. Il signifie ici " la personne dont on est amoureux" ou "Ce qui touche, ce qui esmeut les sens par sa presence. Il se dit plus ordinairement par rapport au sens de la veuë. Agreable objet. vilain objet. charmant objet. je ne sçay quel objet a frapé mes yeux. la couleur est l'objet de la veüe. le son est l'objet de l'oüye." ou encore " tout ce qui est consideré, comme la cause, le sujet, le motif d'un sentiment, d'une passion, d'une action. Estre l'objet de la raillerie, de la medisance, de la calomnie, du mépris. objet de pitié. l'objet de son amour, de sa passion. objet de tristesse, d'affliction, de douleur". Cf les dictionnaires d'autrefois.

    • Fautes d'expression 

    - *il exprime que ......:  le verbe exprimer est de construction directe;  on exprime  une idée, une opinion, un souhait, un sentiment... / Il faut dire alors : "Il affirme que...; il  soutient que..."

    -"bien que" et non *malgré que

    - encore et toujours la construction indirecte : "nous nous demanderons comment Dom Juan *fait-il l'éloge de l'inconstance"; expression correcte :  nous nous demanderons comment Dom Juan fait l'éloge de...

    - le futur simple se construit sur l'infinitif : étudier  donne nous étudierons et non *nous étudirons.

    - *rétaurique : une question rhétorique.

    - Et les incontournables : le *héro, le *champs lexical. Je vous laisse corriger!

    - le personnage ou l'auteur ne "citent" pas le texte!!!!! Citer signifie reproduire les paroles de quelqu'un. 

    - un texte "s'intitule", il ne se nomme pas. Vous ne dites pas : "Quel est le nom de ce livre?" sinon : "Quel est le titre du livre?"

    - le mot éloge est masculin : un éloge et non *une éloge

     

    Les grosses bourdes

    Commentaire 1ère L: éloge de l'inconstance-Dom Juan, Molière

    - Non, le classicisme n'est pas un mouvement littéraire du XVIe siècle!!!!!  mad Mais du...alors, de quel siècle?

    - "Le théâtre débute au XVIIe siècle". Heureusement que nous avons étudié un diaporama et remplit une fiche sur le théâtre dans l'Antiquité!no

    - Recopier stupidement le  commentaire d' un site en ligne, point par point, dans le même ordre et en employant des mots ou des concepts non vus en classe: téléphone portable sous la copie ou dans la trousse? 

     

     

     

     

     

     


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